"Il m’a mis un coup de tête": l’ex-miss France Alexandra Rosenfeld accable son ancien compagnon Jean Imbert, chef des restaurants de l’Hôtel Martinez de Cannes

Alexandra Rosenfeld, miss France et Europe 2006, a pris la parole ce mardi 19 août sur Instagram pour dénoncer les violences physiques et psychologiques de son ancien compagnon, vainqueur en 2012 de l’émission "Top Chef", et à la tête de nombreux restaurants renommés dans le monde, dont ceux de l’Hôtel Martinez de Cannes depuis 2023.

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F. F. Publié le 19/08/2025 à 22:00, mis à jour le 27/08/2025 à 14:48
Le chef Jean Imbert et l’ex-miss Alexandra Rosenfeld, en 2013, lorsqu’ils étaient en couple. Photo AFP

Elle a décidé de briser le silence. Alexandra Rosenfeld, miss France et miss Europe 2006, a dénoncé ce mardi, sur son compte Instagram, les violences conjugales qu’elle a subies de la part de Jean Imbert, son conjoint entre 2013 et 2014, chef cuisinier étoilé à la tête de plusieurs restaurants renommés parmi lesquels Le Plaza Athénée et Monsieur Dior (Paris), Le Logis Sainte Catherine (Mont Saint-Michel), Le Cheval Blanc (Saint-Barthélémy), Le Lana – Dorchester Collection (Dubaï), Le Steam Ship Sudanmais (Égypte), mais également La Plage, Le Sud et La Palme d’Or de l’Hôtel Martinez de Cannes.

"Il y a plus de dix ans, j’étais avec quelqu’un. Il m’a mis un coup de tête, une fois. Mais bizarrement, ce n’est pas ça qui m’a marquée. Ce qui m’a abîmée, c’était tout ce qu’il y avait autour. Le mépris, les rabaissements, les silences, les mots parfaitement placés pour me faire douter de moi, de ma valeur. Ce que j’ai vécu c’était de la violence", écrit-elle, accompagnant son message d’une radiographie évoquant un "traumatisme par choc direct" sur le nez.

"Je suis restée parce que je l’aimais"

Dans cette publication, Alexandra Rosenfeld ne cite jamais le nom du célèbre cuisinier, révélé par l’émission "Top Chef" en 2012, mais elle donne assez d’informations pour qu’il soit reconnu.

Elle ajoute ensuite: "C’était lent, insidieux… l’emprise. Je ne savais même pas que ça s’appelait comme ça. Je croyais que le problème c’était moi. Je suis restée parce que je l’aimais. J’ai réussi à partir quand il s’est tourné vers une autre. Je ne servais plus à rien, il m’a enfin laissée partir. Quand j’ai essayé d’alerter, de parler, j’ai vu les regards se fermer je suis devenue l’ex jalouse". Et de poursuivre: "J’ai d’abord refusé de parler parce que j’avais dépassé tout ça. Mais je savais qu’elles (les autres femmes qui ont pris la parole, Ndlr) risquaient de ne pas être crues. Après une grande réflexion j’ai dit oui, pas contre lui, pas par vengeance, mais pour elles. Pour nous".

"Maintenant, je parle..."

Elle évoque aussi l’enquête réalisée par le magazine "Elle", en avril dernier. Quatre femmes, toutes des ex-compagnes du chef Jean Imbert, témoignaient de violences conjugales, psychologiques mais aussi physiques pour certaines, dont elles racontaient avoir été victimes durant leur relation avec le cuisinier. Un schéma répété de dénigrements, de volonté de contrôle et de jalousie excessive.

Parmi ces témoignages, celui d’une certaine Eléonore. "On m’a appelée Éléonore. C’était un faux nom, mais ce que j’ai dit était vrai. Je suis revenue pour soutenir celles qui sont devenues des amies, affirme-t-elle, toujours sur Instagram. Je ne suis pas Eléonore, je suis Alexandra. Et maintenant, je parle..." À l’heure actuelle, aucune plainte n’a été déposée contre le chef.

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