"Elle aurait dû la prendre dans les bras": la réponse de la propriétaire du chien qui a tué un chihuahua à Grasse

La propriétaire du chien qui a mortellement blessé le petit chihuahua dimanche dernier à Grasse, minimise sa dangerosité. La famille craint de se voir retirer son agrément pour garder des enfants.

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Gaëlle Arama Publié le 27/08/2025 à 06:30, mis à jour le 28/08/2025 à 10:41
La petite Fanny, 15 ans, 2,4 kg a été mortellement attaquée dimanche matin à Grasse par un congénère agressif. DR

La mort de Fanny, petit chihuahua âgé de 15 ans, attaquée dimanche dernier à Grasse par un autre chien, a déclenché une vague d’émotions.

Ce matin-là, la vieille chienne d’à peine 2,4kg, en liberté, a été mortellement mordue par un congénère pourtant tenu en laisse par une voisine.

Mylène, sa propriétaire, une Antiboise de 28 ans, ne décolère pas. "Je vais lancer une pétition au sein de la résidence, et même aller plus loin et faire une pétition internationale".

La dangerosité du chien agresseur, âgé de deux ans, qui s’avère être un berger australien et non un bouvier, pose question. D’autant qu’il vit dans la famille d’une assistante maternelle ayant un agrément pour trois enfants. Si sa maîtresse, Ilona, 22 ans, se dit "désolée" du drame, et "a réglé les frais de vétérinaire", elle justifie le comportement de Malo. "Depuis qu’il est petit, il se fait attaquer par des petits chiens non tenus en laisse. Il est devenu agressif seulement dans l’allée de ce bâtiment. Ma mère qui l’avait en laisse a demandé à la dame de s’écarter. Elle aurait dû prendre son chihuahua dans les bras...".

"Très gentil avec les enfants"

Ilona admet toutefois que "sa mère a oublié de lui mettre la muselière qu’il porte habituellement". Mais se veut rassurante sur les risques sur les humains. "Il est très gentil avec les enfants. Il n’y a aucun problème. Ni avec notre autre chien ou notre lapin. Je ne veux pas que ma mère perde son emploi..."

La morsure de Malo sur une autre résidente l’an dernier? "Juste un coup de griffe", minimise la jeune femme.

Au-delà de ce préjudice affectif d’ordre canin, la crainte d’un retrait de l’agrément plane sur cette assistante maternelle grassoise. Sollicité, le Département en charge de la Protection Maternelle et Infantile n’a pas encore donné d’informations sur les suites données à cette affaire.

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