Inscription de l'IVG dans la Constitution: la colère de Sophie Marceau après les propos de Gérard Larcher

Invité sur Franceinfo pour évoquer l'inscription de l'IVG dans la Constitution, Gérard Larcher a estimé que "l'IVG n'était pas menacée" en France. Une position personnelle du Président du Sénat qui a fait bondir Sophie Marceau.

La rédaction Publié le 24/01/2024 à 15:55, mis à jour le 24/01/2024 à 15:55
Sophie Marceau au 75e Festival de Cannes, mardi 24 mai. Photo Sébastien Botella

La marche vers une éventuelle inscription de l'IVG dans la Constitution se poursuit ce mercredi 24 janvier à l'Assemblée, avec un débat dans l'hémicycle en vue d'un Congrès du Parlement début mars, mais ce chemin tracé pourrait être entravé au Sénat par les réticences de la droite et du président Gérard Larcher. 

Invité sur Franceinfo ce mardi matin, le Président du Sénat a indiqué qu'il n'était pas favorable à l'inscription de l'IVG dans la Constitution. Selon lui, celle-ci n'était "pas menacée" en France. Une position personnelle certes mais qui a fait bondir l'actrice Sophie Marceau. 

"Bien sûr que l’IVG est menacée!!! Comme le sort des femmes qui ne peuvent y avoir recours et que vous mettez en danger de mort. Vous n’avez que faire du sort des femmes, en vérité. Vous représentez le patriarcat dans toute sa splendeur: suffisant, rétrograde et hypocrite. Vous faites honte à notre société française. Tant qu’il y aura des hommes comme vous, nous serons toutes en danger", a écrit la star sur Instagram. 

"Si elle était menacée, croyez-moi, je me battrais pour qu’elle soit maintenue. Mais je pense que la Constitution n’est pas un catalogue de droits sociaux et sociétaux", avait lancé l'élu Les Républicains sur la radio publique. 

Quoiqu'il en soit, ce mercredi, les forces politiques se succèdent à la tribune, en grande majorité pour soutenir le texte du gouvernement, qui vise à prévenir des remises en cause de l'IVG comme aux États-Unis. Il sera défendu par plusieurs ministres dont le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti.

Les députés s'en tiendront à un débat sur le fond, le vote solennel ayant lieu le 30 janvier. L'adoption ne devrait pas poser de problème à l'Assemblée, largement favorable fin 2022 à une proposition de Mathilde Panot (LFI) allant dans le même sens.

Elle prévoyait de consacrer un "droit" à l'IVG. Quelques mois plus tard, les sénateurs adoptaient dans un scrutin beaucoup plus serré leur rédaction, consacrant une "liberté" plutôt qu'un "droit". Pour qu'une révision constitutionnelle soit adoptée par la réunion des deux chambres au Congrès, celles-ci doivent accepter la même formulation, l'Assemblée n'ayant pour une fois pas le dernier mot.

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