Cyclone Chido: neuf pompiers azuréens spécialisés ont décollé pour Mayotte, ce mercredi après-midi

Neuf pompiers azuréens se sont envolés à destination de Mayotte, ce mercredi 18 décembre. Leur mission? venir en aide à la population mahoraise.

La rédaction Publié le 18/12/2024 à 17:53, mis à jour le 18/12/2024 à 17:53
Pompiers mayotte Photo: SDIS 06

Ils se sont envolés ce mercredi après-midi. Comme l'indiquait Nice-Matin dimanche, neuf pompiers azuréens ont pris la direction de l'archipel de Mayotte pour venir en aide aux populations victimes du cyclone Chido. 

Parmi ces neufs pompiers, indique le SDIS 06, on compte huit spécialistes USAR (unité de sauvetage appui et recherche) et un infirmier. Le SDIS précise qu'ils ont été mobilisés pour intégrer l'équipe FRA-10 de la zone Sud. "Ils ont décollé cet après-midi et sont en route pour unir leurs forces avec celles de la Sécurité Civile pour apporter secours et assistance sur place."

Et si ces hommes ont été envoyés sur place, c'est qu'ils sont "spécialisés dans les missions de protection, de recherche et de secours en milieu post-cyclonique. Ils sont aguerris aux opérations extérieures et sont formés, entraînés selon les standards internationaux."

Un bilan "pas en adéquation avec la réalité"

Selon les derniers chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur, le bilan s'élève désormais à 31 morts. 

Parmi ces 31 victimes, 22 sont décédées à l'hôpital et 9 ont été recensées par les communes, détaille-t-il, ajoutant que 45 blessés ont été pris en charge en urgence absolue et 1.373 en urgence relative, après le passage du cyclone qui a dévasté samedi le petit archipel de l'océan Indien.

Le nombre de décès enregistrés à ce stade "n'est pas en adéquation avec la réalité des 100.000 personnes qui vivent dans un habitat précaire", relève le ministère dans un point de situation.

Le préfet de Mayotte a donc demandé "la mise en place d'une mission de recherche des morts", selon cette source, soulignant que "70% des habitants ont été gravement touchés".

Dans l'archipel, les dégradations sont "majeures", rappelle le ministère. L'aéroport, dont la tour de contrôle et les éléments de signalisation ont été détruits, ne peut toujours pas accueillir de vols commerciaux.

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