La COP de la dernière chance? A compter de lundi 7 novembre, plus d'une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement vont se réunir à Charm-el-Cheikh, pour cette 27e conférence mondiale sur le climat de l'ONU.
Une conférence placée sous le signe de la pression pour accélérer et renforcer les engagements climatiques, alors que le réchauffement climatique s'emballe depuis plusieurs années. Les enjeux climatiques seront donc au centre des attentions des décideurs du monde entier.
La crainte d'une reculade
Les émissions de gaz à effet de serre doivent en effet baisser de 45% d'ici 2030 pour avoir une chance de limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris, pierre angulaire de la lutte contre le réchauffement.
Mais les engagements actuels des Etats signataires, même s'ils étaient enfin respectés, entraîneraient une hausse de 5 à 10% des émissions, mettant le monde sur une trajectoire au mieux de 2,4°C d'ici la fin du siècle. Et avec les politiques menées actuellement, c'est un catastrophique +2,8°C qui se profile, selon l'ONU.
Symbole de la "reculade" que beaucoup disent craindre, seuls 29 pays ont déposé depuis la COP de 2021 des plans de réductions rehaussés, alors même qu'ils avaient adopté un "pacte" les appelant à le faire. Les éventuelles annonces de réductions supplémentaires à Charm el-Cheikh seront donc scrutées de près. Tout comme le débat sur l'aide financière aux pays les plus vulnérables.
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