"Top Marques n’est pas un salon d’exposition mais de ventes": les confidences de Salim Zeghdar, président du Salon

Après deux ans sous cloche, le Salon Top Marques revient à Monaco du 9 au 12 juin. A cette occasion, Salim Zeghdar, le président de l'événement nous dévoile le contour de cette nouvelle édition.

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Thibaut Parat Publié le 09/06/2022 à 09:20, mis à jour le 09/06/2022 à 11:22
Salim Zeghdar (au premier plan) aux côtés de l’influenceur automobile GMK, désigné ambassadeur du salon. Photo Jean-François Ottonello

Après deux années de report à cause d’un contexte épidémique encore prégnant, Salim Zeghdar, président délégué de Top Marques, est un homme heureux.

Les constructeurs ont répondu à l’appel: plus d’une centaine de véhicules seront présentés dès aujourd’hui dans l’enceinte du Grimaldi Forum. Jamais il n’y en avait eu autant par le passé.

C’est dire la notoriété grandissante autour de ce salon de l’automobile de luxe qui, cette année encore, sera le théâtre d’une douzaine de lancements mondiaux et européens.

Un mot sur cette édition?
C’est la fête de la voiture. Il y a un hall consacré aux supercars et hypercars d’aujourd’hui et de demain avec, aussi, des machines volantes, des motos, des montres et des bijoux. Mais aussi une section entièrement dédiée aux classic cars, ces voitures sportives des années cinquante à 90. Pour les visiteurs, passionnés de voitures ou acheteurs, cela permet de bénéficier d’une offre plus complète.

Ici, on ne vend pas que du rêve…
On peut venir rêver en regardant les véhicules, certes, mais elles sont présentes ici avant tout pour être achetées. Top Marques n’est pas un salon d’exposition mais de ventes. Les constructeurs signent à nouveau avec nous, et sont d’ailleurs plus nombreux qu’en 2019, car il y a des résultats positifs. Cette année-là, certains ont vendu entre 3 et 6 voitures sur des modèles très exclusifs. Près de dix constructeurs font des lancements mondiaux cette année.

"On a même des projets de « resto-mod»"

Il y a aussi ces véhicules volants qu’on croirait venus du futur...
On essaye de présenter la mobilité urbaine de demain. On a cette moto volante qui sera une première mondiale, cet hélicoptère qui se pilote sans licence, la voiture volante made in Monaco qui est notre fierté nationale… Cela existe, cela fonctionne. Pourquoi ces véhicules ne seraient pas commercialisés? Dans le futur, on en aura de plus en plus. Les constructeurs travaillent là-dessus. La question porte désormais sur la réglementation pour que ces objets puissent voler demain parmi nous. Qui sait, peut-être se retrouvera-t-on bientôt comme dans Le Cinquième Élément de Luc Besson?

À l’heure où l’on parle de plus en plus de transition énergétique, cela pourrait paraître contradictoire de présenter des bolides thermiques dont l’empreinte carbone est conséquente...
On n’arrête pas les voitures thermiques du jour au lendemain. Cette année, plus de 8 constructeurs sont venus présenter des voitures électriques et le nombre ne va cesser de croître au fil des années. On suit ce que fait l’industrie automobile. On a même des projets de « resto-mod », c’est-à-dire des voitures anciennes qui ont une apparence intérieure et extérieure classique mais dont le moteur est électrique. Et, rappelez-vous, il y a quelques années, on avait aussi eu cette voiture qui fonctionnait à l’eau salée.

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