Paris-Nice en train de nuit, c'est bientôt fini

C'est la fin d'une certaine époque. Un temps où l'on prenait le temps de voyager de nuit en couchette avec le crissement des roues sur les rails et les cliquetis des aiguilles enfilées à grande vitesse.

La rédaction Publié le 23/02/2016 à 18:45, mis à jour le 23/02/2016 à 18:45
Un train de nuit. (Photo Frantz Bouton)

Les trains de nuit vont tirer leur révérence, dont le Paris-Nice, si aucune société ne répond favorablement à l'appel d'offres de l'Etat d'ici au 1er juillet 2016.

Souvent empruntés par ceux qui voulaient économiser une nuit d'hôtel, arriver tôt le matin ou simplement profiter d'une journée supplémentaire de vacances, ils vivent leurs dernières heures.

Depuis 2011, la fréquentation des trains inter-cités a baissé de 20% et le déficit devrait dépasser 400 millions d'euros cette année.

Pour la SNCF, les trains de nuit représentent 25% de déficit alors qu'ils ne transportent que 3% des passagers.

La compagnie va donc se désengager de six des huit liaisons existantes: Paris-Toulouse/Rodez-Carmaux-Albi, Paris-Hendaye-Tarbes, Paris-Savoie, Paris-Nice, Luxembourg-Nice/Port Bou et Strasbourg Nice/Port Bou.

Concurrence de l'avion

L'Etat préservera cependant les liaisons Paris-Briançon et Paris-Rodez-Latour-de-Carol.

Ce sont des lignes pour lesquelles il n’existe pas de moyens de transports de remplacement, contrairement au Paris-Nice, largement concurrencé par l'avion. 

Alain Vidalies, secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche a précisé que chaque "billet vendu nécessite plus de 100 € de subventionnement public en moyenne" en train de nuit.

Le gouvernement laisse toutefois la possibilité à des "opérateurs privés" de reprendre les lignes supprimées, avec un appel d'offres de la SNCF caduc le 1er juillet 2016.

ide infographie trains

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