Depuis Mouans-Sartoux, IPepper Group forge son avenir

Fiesta pour fêter les quatre ans d’Ipepper et surtout pour préparer l’avenir.

K.Wenger Publié le 25/06/2025 à 15:51, mis à jour le 25/06/2025 à 15:52
Arnaud Pinte, lors de la pool party des 4 ans d’IPepper Group. (Photo K.W.)


Comment ne pas avoir le sourire quand on enregistre une croissance annuelle de 30%? Qu’un bureau parisien d’une dizaine de collaborateurs est venu s’ajouter à ceux d’Aix et de Nantes – qui, soit dit en passant, superforme? Qu’une filiale dédiée au développement de produits IA est sur le point de voir le jour et qu’une opération de croissance externe apportera une complémentarité géographique à son entreprise et la fera doubler de taille.

Bienvenue dans le monde d’Arnaud Pinte, qui, il y a quatre ans, le jour de ses 50 ans, a cofondé avec Mathieu Meusnier, IPepper Group à Mouans-Sartoux, une entreprise spécialisée de 90 salariés dans le conseil et l’édition de solutions IA et data.

Le dirigeant a réuni il y a quelques jours une centaine de collaborateurs, partenaires et clients pour souffler les bougies et rappeler, si besoin était, les valeurs de sa boîte – "l’inclusion, la diversité, l’environnement" – qu’il recherche aussi chez ses clients.

"On essaie de cibler et de travailler avec des sociétés à impact. On accompagne cinq associations et à chaque nouveau client ou consultant, on verse de l’argent en son nom à l’association de son choix."

Création de La Forge Sud

Malgré le ralentissement du marché et la forte concurrence, IPepper Group a réalisé un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros l’an dernier et a ouvert il y a quelques mois une antenne d’une dizaine de salariés à Paris. Arnaud Pinte prévoit également de créer d’ici septembre une filiale dédiée au développement de produits IA.

Ces derniers répondront à des cas d’usage dans quatre domaines de gestion: documentaire, financière, RH et industrielle. Son petit nom: La Forge Sud. "C’est une déclinaison de La Forge déjà en place à Paris et en Normandie", souligne le dirigeant qui envisage aussi de monter un collectif d’une vingtaine d’ETI et de PME. Lesquelles s’abonneraient à La Forge Sud et qui, pour 2.000 euros par mois, pourraient codévelopper des produits répondant à leurs besoins.

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