Ces Sacrés Français qui font du Made in France

Les Rencontres du Made in France auront lieu à Marseille le 22 mai. Échanges de bonnes pratiques, conseils, tables rondes inspirantes sont au programme.

K.Wenger Publié le 08/05/2025 à 20:35, mis à jour le 09/05/2025 à 11:28
Olivier Robert, à gauche, fondateur et dirigeant de Sacrés Français, et également organisateur des Rencontres du Made in France dont la première édition s’était déroulée à Aix-en-Provence en 2024. (Photos DR)

Jeudi22 mai, Marseille deviendra la capitale de l’Hexagone. Enfin presque... Elle sera celle du fabriqué en France en accueillant la 2e édition des Rencontres du Made in France, un événement national porté par Olivier Robert, dirigeant de Sacrés Français, une agence aixoise de marketing dédiée aux entreprises du Made in France.
Pourquoi ces rencontres dont le fil conducteur est la réindustrialisation et la relocalisation? "Pour mettre en valeur les entrepreneurs français qui ont un savoir-faire, qui restent sur notre territoire et qui innovent, explique l’organisateur. Aussi parce qu’il n’existe pas d’événement de ce type où les acteurs du Made in France échangent lors de tables rondes, conférences et ateliers sur les bonnes pratiques et peuvent trouver des contacts, des réponses pour continuer à produire sur notre territoire."

Réinventer son modèle économique

Comment? Cela passe peut-être par une refonte de son modèle économique. Pourquoi pas en coopératives ou en sociétés coopératives et participatives (Scop)? Une bonne idée d’autant que 2025 a été déclarée leur année par l’ONU.

Se réinventer, c’est aussi prendre le risque de faire du volume pour baisser les prix à l’instar des brosses à dents en bambou de l’entreprise Les Vertueux qui en a fabriqué 500.000 pour les proposer à 99 centimes.
Surtout, souligne Olivier Robert, il ne faut rien attendre des politiques. "Depuis la Covid qui a montré combien nous dépendions des autres pays, rien n’a vraiment bougé: on rajoute même des boulets au pied des patrons." Et de citer le dirigeant d’Airbus qui évoquait récemment les appels du pied des pays étrangers lui déroulant un tapis rouge pour se relocaliser chez eux.

Vertueux

Justement, vouloir réindustrialiser l’Hexagone où le foncier manque – surtout dans la région – et le coût de la main-d’œuvre est élevé, est-ce jouable?

Oui, estime Olivier Robert qui prévoit de créer un club d’affaires du Made in France. Car au-delà de l’éthique pas toujours respectée dans certains pays, les consommateurs sont prêts à jouer le jeu et à acheter tricolore. Et les entreprises qui reviennent dans l'Hexagone comme l’ont fait les chaussures Paraboot réintroduisent des filières sur le territoire, revalorisent des savoir-faire et créent des emplois. Un phénomène vertueux en tout point.
Pour parler du made in France, Olivier Robert a réuni autour de lui des pointures: Pierre Gattaz, ex-patron du Medef et parrain de cette édition; Nicolas Chabanne de "C’est qui le Patron?!"; l’athlète handisport, expert en résilience Axel Alletru; Henri Nicolau-Guillaumet, DG de BIC France mais aussi Gilles Attaf, président de l’appellation Origine France Garantie. Et des dirigeants qui ont réinventé leur modèle: Jean-Michel Nicolas, dirigeant de la Scop Bergère de France, Vincent Vallin de la Scop Duralex ou encore Olivier Leberquier de 1336-Scopti (ex-Thé Eléphant).

Rencontres du Made in France. le 22 mai à Marseille. Billets: de 41 à 81 euros (avec les deux repas).
Inscriptions ici

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