Jeu de Roys, démonstrations d'armes, forteresse médiévale... Les nouveautés de la 9e édition de Biot et les Templiers

Les spectacles de rapaces ont certes disparu, mais la 9e édition de Biot et les Templiers a réservé au grand public d’autres surprises inédites.

Arnaud Ciaravino Publié le 06/04/2025 à 12:35, mis à jour le 07/04/2025 à 16:01
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Pour célébrer l’art de la chevalerie, thème de cette année, quatre nations - la France, l’Angleterre, l’ordre des Templiers et l’Empire byzantin - s’affrontent pour la première fois aux arènes de la Fontanette.

Campés sur leur monture, les preux chevaliers doivent, deux contre deux ou les quatre en même temps, faire tomber à l’aide d’une lance l’ornement qui surmonte l’heaume de leur adversaire - aussi appelé cimier.

Le dernier encore intact après trois manches suivies d’un combat "libre" remporte la manche. Méconnus, ces combats étaient surtout pratiqués au XIIe siècle. Les soldats reviendront ce dimanche à 10h, 13h45 et 17h10.

Guerre en bois

Photo Cyril Dodergny et A. Ci..

Exposées au festival l’année dernière par la compagnie de Trencavel, les armes médiévales ont cette fois-ci fait étalage de leur puissance au cours d’une démonstration scénarisée. Voyez cette arbalète à tour ci-dessus - aussi appelée baliste - celle-ci a pu tirer des flèches sur une grande distance.

Idem pour le couillard, sorte de catapulte chargée, par sécurité, de balles molles. "Elles sont peu précises et difficiles à manier", pointe l’asso, qui revient ce dimanche à 12h30.

Un tissage délicat

Photo Cyril Dodergny et A. Ci..

Munie de ses douze cartes en bois qu’elle tourne et retourne, Léna doit se concentrer pour croiser les fils un à un. "On peut facilement s’y perdre", admet la passementière, qui réalise un galon ornementé destiné "à solidifier le col d’un vêtement".

Cette démonstration au sein d’une reconstitution de campements, à la Fontanette, est inédite, tant la tisseuse préfère confectionner ces bouts de tissu à l’abri des distractions. La preuve, elle vient de s’emmêler!

Boules de plumes

Photo Cyril Dodergny et A. Ci..

Comment ne pas craquer devant ces chèvres, installées à la place des Arcades? Mais les vraies stars de cette nouvelle petite ferme médiévale, ce sont les dizaines d’oies s’ébrouant sous les yeux pétillants des enfants et l’étroite surveillance des parents, qui ne connaissent que trop bien le caractère belliqueux de ces volatiles.

Plusieurs fois par jour, les oiseaux gambadent en groupe dans les rues, comme un troupeau de moutons guidé par son berger.

Pour les courageux

Photo Cyril Dodergny et A. Ci..

Située à l’entrée de l’espace Fontanette, la forteresse médiévale propose aux enfants à partir de cinq ans de se défier par groupes de quatre, en se hissant les premiers jusqu’à son sommet.

La structure, haute de onze mètres, est mise à disposition par la compagnie LezAccros, qui s’occupe de sécuriser les aventuriers en herbe avec un solide harnais. "Et pour déstabiliser les assaillants, les jeunes chevaliers auront le droit de leur jeter de la paille."

Cliché de bourreau

Photo Cyril Dodergny et A. Ci..

"Merdasse", "populace": le langage fleuri de Baudoin, serviteur de Thil, rappelle avec nostalgie le film Les Visiteurs. Cette saynète raconte avec mordant le dur métier de bourreau durant le Moyen-Âge. Plutôt noyade, écartèlement ou broyage de crâne?

Le comédien prend un plaisir sadique à torturer ses malheureux figurants choisis au hasard dans le public, tout en brisant de nombreux mythes et préjugés autour de ce donneur de mort, de retour à 10h30.

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