Tour de France: "On est un petit peu chauvins, quand même!" A Isola 2000, mais où sont passés les frenchies?

Peu de Français, encore moins d'Azuréens : les supporters slovènes, danois, mais aussi belges, italiens ou colombiens ont investi les bords de la RM 97, dans l'ascension finale de l'étape reine du Tour 2024.

Christophe Cirone Publié le 19/07/2024 à 18:10, mis à jour le 19/07/2024 à 18:11

"Bardet." Christophe Desweemer a peint ces six lettres en travers de la RM 97, dans l'avant-dernier kilomètre avant l'arrivée à Isola 2000. "Un hommage final" au Français qui a gagné la première étape de son dernier Tour. "On n'est pas un fan-club. Mais on est un petit peu chauvins, quand même! Les Danois, ils supportent Vingegaard, pas quelqu'un d'autre..."

Christophe, 47 ans, prend tout ceci avec le sourire. Ce Montpelliérain est venu avec son fils Dorian et son neveu Mathias, pour vivre une première étape du Tour en live. Ils sont conquis par "l'ambiance, extraordinaire." Ils sont un peu isolés, ces frenchies, dans cet arc-en-ciel de drapeaux issus du monde entier. Mais ils ne sont pas seuls. "Hier soir, on a joué au foot avec des Colombiens, des Brésiliens, des Italiens... On ne parle pas de politique, ni de couleur de peau, toutes ces conneries. Et ça fait du bien!"

Mais ils sont où, les petits Français? Bien discrets, dans l'ascension finale de cette dix-neuvième étape. Peut-être parce que les supporters slovènes et danois sont venus en force. Ou parce qu'aucun Français ne figure dans le top 10 cette année. A moins qu'ils n'aient opté pour d'autres cols azuréens de ce Tour si niçois.

"C'est dommage de ne pas vivre ça"

"Il n'y a pas beaucoup de Français sur l'étape, regrette Jean-Luc, 66 ans. Pour les gens qui s'intéressent un peu au sport, c'est dommage de ne pas venir voir ça." Jean-Luc a déjà vécu une ascension d'Isola 2000, il y a trente-et-un ans. Il est venu en voisin, de son village de Marie, avec sa femme Nathalie, les enfants Alexis et Florian.

Une dizaine de locaux, qui affichent fièrement le drapeau niçois sur leurs voitures. Jean-Luc salive d'avance: "L'arrivée à Nice, ce sera une fois dans la vie!"

A force de chercher, on trouve bien quelques drapeaux français, quand même. Tels ceux de Vicnent, Aurore, Coline et Yoan, venus de la région de Valence. Ils ont planté la tente en bordure de route. Ils ont peu dormi, entre les klaxons et la musique. Mais qu'importe. Ils sont heureux d'être là. Et d'assister au triomphe de Tadej Pogacar, qui "laisse transparaître plus d'émotions."

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