7000m² de structure en acier, 40km de câble ou encore des centaines de projecteurs, quand le plateau de Ninja Warrior débarque sur le port de Cannes, le décor ne passe pas inaperçu.
Pour cette nouvelle saison du jeu de TF1, où 200 participants s’affrontent sur différents obstacles pour avoir la chance d’accéder à la finale afin de gravir la célèbre Tour des Héros avec le meilleur chrono possible, de nombreuses nouveautés sont à noter.
Ainsi, lors des phases finales, les Français les plus rapides encore en lice affronteront alors les plus grands compétiteurs du monde tout droit venus des États-Unis, d’Allemagne, du Japon, d’Australie, d’Angleterre ou encore d’Espagne et d’Italie!
Ils ont tous été finalistes dans leurs pays et certains ont même remporté le titre suprême. Pour raconter et disséquer cette aventure folle, l’émission a fait appel à un nouveau visage pour remplacer Iris Mittenaere: Anaïs Grangerac.
La jeune femme, qui officie déjà sur Bonjour!, la matinale télévisée de la chaîne et sur The Voice, rêvait d’une telle exposition. Avec Denis Brogniart et Christophe Beaugrand, ils vont former un trio complémentaire.
On imagine que la décision de rejoindre Ninja Warrior n’a pas été trop difficile?
J’ai accepté tout de suite, c’est une émission que je regarde et qui rassemble tout ce que j’aime: de l’humain, du sport, de la spontanéité. C’est un programme qui fait du bien, on y parle de dépassement de soi. Je connais déjà Christophe Beaugrand, j’ai découvert Denis Brogniart sur le tournage, tout était fluide entre nous, comme si j’avais toujours été là.
Quel sera votre rôle?
Il sera évolutif, parfois dans l’émotion et le live auprès des proches des candidats et parfois dans le commentaire pur d’épreuves avec Denis en hauteur, sur la tour. J’aime l’idée de pouvoir alterner. Je suis arrivée sur ce tournage sans crainte, sans me prendre la tête, je partais du principe que si TF1 est venu me chercher c’est pour que je puisse apporter ma touche.
Quel regard portez-vous sur le plateau?
C’est impressionnant. J’avais une idée du plateau d’après ce que j’en voyais à la télévision et ça n’a rien à voir en vrai. C’est majestueux, j’étais comme une enfant. Et ça donne envie de se lancer, de tout essayer. C’est un beau terrain de jeu. Et le pire, c’est que ça a l’air facile quand on les voit se lancer sur les épreuves. On a envie de tout tester quand on est là, mais au niveau des assurances ce n’est pas recommandable. J’en ai essayé une avec Denis, dans l’eau, c’est assez drôle. La plupart des obstacles sont intouchables pour le commun des mortels. Les candidats ont un tel niveau physique qu’ils rendent ça facile. Chacun son métier en fait. (rires)
Que faut-il pour briller à "Ninja Warrior"?
Il y a énormément de travail en amont, il faut gérer le stress, se concentrer et observer le parcours car on n’a qu’un seul essai. Il ne faut pas aller trop vite, ne pas se précipiter. Ils sont tous très préparés physiquement, mais le mental est primordial. Ce qui m’a frappé, c’est le fair-play entre les candidats alors qu’ils sont concurrents. Il règne une vraie solidarité entre eux.
Avez-vous été marqué par un candidat en particulier?
Le parcours du candidat non-voyant forcément. C’était une première, un moment suspendu. On a oublié où on était. C’était incroyable à vivre, on était tous solidaires avec son guide, qui le conseillait. Il régnait un silence sur le plateau pour ne pas les déranger. C’était un moment intense. L’humain peut faire des choses dingues.
Que représente le fait d’être à Cannes alors que le jeu pourrait se dérouler dans un studio?
La ville nous met un plateau naturel à disposition, c’est fabuleux. Depuis la Tour, tu as une vue folle sur la baie de Cannes. C’est valorisant de voir un tel cadre à la télévision. C’est une carte postale parfaite. Le fait d’être en extérieur rajoute du grandiose, la nuit n’est pas artificielle, c’est un site naturel avec une envergure unique en son genre. Il y a un sentiment de "Waouhhh" qui s’installe d’emblée.
>> Ninja Warrior, le parcours des héros, ce vendredi 4 juillet à 21h10 sur TF1.
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