"C’est sûr, des kilomètres, on en fait!": on a suivi Stéphanie, coordinatrice du Nice Jazz Fest, dans les coulisses du festival

En dehors des deux scènes du Nice Jazz Fest, le village de la Merenda accueille tous les soirs le public qui souhaite se divertir, s’installer, se restaurer. Aux manettes : l’infatigable JoeyStarr.

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Hugo Petitjean Publié le 26/07/2025 à 09:30, mis à jour le 26/07/2025 à 09:30
Stéphanie Bouancheaux coordonne tout le festival. Photo Justine Meddah Photo Justine Meddah

À la croiser au milieu de la foule, on ne dirait pas que repose sur elle le travail de 200 personnes. Elle se fait discrète et passe inaperçue. Pourtant, Stéphanie Bouancheaux est la coordinatrice générale du Nice Jazz Fest. Celle qui, en coulisses, joue le rôle de chef d’orchestre depuis trois éditions. Ce jeudi, jour de lancement, elle est arrivée à 9h. "Cette année, on ouvre à 17h30, une heure plus tôt que l’année dernière, donc ça réduit les derniers préparatifs. À 5 minutes de l’ouverture, j’étais encore en train de briefer les équipes quand on m’a appelé pour me demander où j’étais. C’était stressant", confie Stéphanie. Talkie-walkie à la ceinture, deux téléphones presque déchargés à la main, elle est à l’affût du moindre problème. "Le premier soir, c’est toujours le pire". Elle surveille les groupes WhatsApp sur son téléphone. Et elle marche, sillonne les allées, les abords du site. "C’est sûr, des kilomètres, on en fait!".

Justement, elle est appelée pour un problème d’accès PMR: avec les files qui s’allongent aux stands du village, les fauteuils ne peuvent plus utiliser le passage prévu pour eux. "Ça ne va pas. Je vais prévenir notre directeur technique et demain, on fera autrement", observe Stéphanie. Puis autre coup de téléphone: un camion frigorifique n’a pas d’emplacement de stationnement. "On a réussi à se débrouiller pour trouver une place", conclut-elle.

Sur l’ensemble du Nice Jazz Fest, quasiment tout est géré en interne par la Métropole. Et pendant les quatre jours, près de 200 agents publics sont mobilisés, parfois en dehors de leurs compétences habituelles. "Par exemple, le monsieur qui gère le pool des chauffeurs qui organisent le transfert des artistes s’occupe – à la base – des formations chez nous. Et les personnes qui contrôlent les billets sont des gens de la mairie", illustre Stéphanie. Seule certains aspects techniques et artistiques sont gérés par un prestataire.

Des artistes qui ont parfois leurs demandes particulières. "Une fois, on est venu me voir car quelqu’un voulait un expresso Martini. Évidemment, on n’en avait pas à l’accueil artiste. Il a fallu que je fasse le tour des partenaires pour que je vois qui pouvait m’en faire un", se souvient Stéphanie.

"50 idées à la minute"

C’est l’évènementiel: s’adapter, trouver des solutions, prévoir. Même s’il est compliqué d’anticiper les problèmes d’une édition sur l’autre. "On a un élu [Graig Monetti, adjoint au maire en charge de l’Évènementiel] qui a 50 idées à la minute et qui va peut être tout changer l’année prochaine", s’amuse Stéphanie.


Théâtre de Verdure, ce samedi soir, 19 h 15 : Tyreek Mcdole, Nbuya Garcia, Remembering Ray Brown trio, The Cookers; demain: Monsieur Mālā, Ekep Nkwelle, Avishai Cohen quintet, jazz celebration avec China Moses, Hugh Coltman, Pablo Campos, Robin Mckelle, Jowee Omicil... Scène Masséna, ce samedi soir, 19 h 30 : Goldlink, Masego, Jorja Smith; demain: Mrcy, Feu! Chatterton et Santa. Dès 32 euros. Nicejazzfest.fr

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