A 91 ans, Pierre Richard signe son grand retour derrière la caméra avec "L’Homme qui a vu l’ours qui a vu l’homme", en salles ce mercredi

"L’homme qui a vu l’ours qui a vu l’homme": dès le titre, on comprend que Pierre Richard nous mène dans un monde à part, très décalé.

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Jimmy Boursicot Publié le 16/09/2025 à 20:00, mis à jour le 16/09/2025 à 20:00
L’ours Shadow, Pierre Richard et Timi-Joy Marbot. Photo Pauline Maillet

Depuis 1997 et Droit dans le mur, Pierre Richard n’avait plus enfilé sa casquette de réalisateur. Retour en piste avec L’Homme qui a vu l’ours qui a vu l’homme, à 91 ans, et une cote d’amour toujours aussi forte, comme on a pu le constater lors du dernier Festival de Cannes, où son film était projeté hors compétition.

Résumer cette histoire foutraque est un petit défi. On commence par ce qui est clair: Grégoire est un pêcheur trimballant une bonne dose de poésie dans sa barque. Michel (joué par le jeune Timi-Joy Marbot, solide dans une partition pas si évidente), lui, est souvent en décalage. Autiste Asperger, ou plutôt "artiste aspergé", selon son papa. Grégoire et Michel passent un temps fou ensemble, l’un se délectant de la compagnie de l’autre. Et puis un jour, un ours échappé d’un cirque (Shadow, 500 kilos sur la balance, pensionnaire d’un parc animalier de l’Aveyron) va donner encore plus d’éclat à leur amitié.

Des personnages loufoques... et bien réels

Les caméras ont été posées à Gruissan, village de l’Aude où Pierre Richard a trouvé refuge il y a plus de quarante ans. Assez longtemps pour fraterniser avec une flopée de gars incroyables, mais vrais. Comme ce boucher s’enfermant dans sa chambre froide pour écouter peinard "son" Johnny, un garagiste autrefois expert en vol de bagnoles, un patron de resto se prenant pour Caruso...

Si vous aimez le douzième degré, la tendresse et Pierre Richard, foncez. Sinon, attendez-vous à un objet cinématographique non identifié. 

De et avec Pierre Richard, Timi-Joy Marbot, Gustave Kervern... 1h28. Comédie. Notre avis: 3/5.

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