Le petit dinosaure Diplodocus rêve de vivre une grande aventure. Mais ses parents surprotecteurs ne le laissent pas explorer le monde, magnifique mais dangereux, au-delà du mur qu’ils ont construit pour protéger leur foyer.
Diplo ne sait pas encore que son univers fait en réalité partie d’une BD créée par Ted, un artiste rêvant de succès…
Notre avis
À défaut d’être parfait – le film connaît quelques baisses de régime et aurait pu être plus imaginatif dans les univers traversés –, Diplodocus trouve sa force dans sa mise en abyme.
Lors de quelques courts passages filmés en prise de vue réelle, Wojciech Wawszczyk s’intéresse en effet à l’auteur des aventures menées par le dinosaure pour retrouver ses parents. Un petit côté The Truman Show bienvenu et suffisamment bien expliqué pour être compris par les plus jeunes.
Entre un savant inspiré de Léonard de Vinci et un drôle de magicien gaffeur, les acolytes de Diplodocus ne manquent pas de caractère, ce qui réserve une poignée de scènes amusantes.
C’est cependant dans la seconde partie, lorsque tout ce petit monde prend conscience de vivre dans une fiction, et que le dessinateur se retrouve lui-même coincé sous une drôle de forme dans son histoire, que la proposition décolle. Inégal mais sympathique.
DE WOJTEK WAWSZCZYK, (Pologne/République tchèque/Slovaquie), avec Julian Wanderer, Tadeusz Baranowski, Rachel Butera... Animation. 1h33. Notre avis: 2/5.
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