Clarissa (Cécile de France), romancière en mal d’inspiration, rejoint une résidence d’artistes prestigieuse à la pointe de la technologie. Elle trouve en Dalloway (Mylène Farmer), son assistante virtuelle, un soutien et même une confidente qui l’aide à écrire. Mais peu à peu, Clarissa éprouve un malaise face au comportement de plus en plus intrusif de son IA, renforcé par les avertissements complotistes d’un autre résident. Se sentant alors surveillée, Clarissa se lance secrètement dans une enquête pour découvrir les réelles intentions de ses hôtes….
Une dystopie longuette et naïve
De Burn Out à Boîte Noire en passant par Visions, Yann Gozlan s’est imposé comme un honnête faiseur, dont les mises en scène, bien qu’impersonnelles, se sont avérées suffisamment efficaces pour divertir les amateurs de thrillers made in France. Tout en conservant un côté suspense, il s’essaie désormais à la science-fiction avec Dalloway, film qui lui permet d’interroger notre relation à l’intelligence artificielle et ses dangers potentiels. Une mise en garde intéressante mais simpliste dont le discours se limite à dire que cette fameuse IA (doublée par Mylène Farmer) nous surveille et absorbe nos connaissances… avant de se retourner contre nous. S’ensuit une dystopie longuette et naïve, sauvée in extremis par la prestation troublante de Cécile de France, dans la peau d’une autrice en manque d’inspiration marquée par un deuil, voyant la réalité peu à peu lui échapper… jusqu’à se questionner sur sa santé mentale. À coup sûr, l’intérêt principal de cette série B française faussement originale. C. cop.
DE YANN GOZLAN (France/Belgique), avec Cécile de France, Mylène Farmer, Lars Mikkelsen... Fantastique. 1h50. Notre avis: 1/5.
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