"Je vais être sincère avec vous, j’y croyais pas du tout. Pouvoir accéder à Miss France, c’est un rêve de petite fille qui se réalise. Donc, je suis forcément hyper heureuse et hyper honorée." . Elle succède ainsi à la Mandolocienne Lilou Emeline-Artuso, et concourra pour décrocher la couronne de Miss France 2026. Elle affrontera notamment la Marseillaise Julie Zitouni, 26 ans, élue Miss Provence, vendredi soir à Saint-Raphaël.
Originaire d’Antibes, Luna Maiolino a fréquenté le collège du Mont Saint-Jean et le lycée Audiberti où elle a décroché son bac STMG (sciences et technologies du management et de la gestion) en 2024.
"Je me suis toujours intéressé au marketing, mais aussi au droit. Je ne savais pas réellement vers quelle branche me diriger. Alors j’ai décidé de prendre une année de césure, explique-t-elle. J’ai occupé plusieurs emplois, dans la restauration, dans le commerce international. J’ai touché un petit peu à tout. À la rentrée, je reprends les études en technique de commercialisation. On verra comment ça se passe avec l’aventure de Miss France. Mais en tout cas, c’est très important pour moi de reprendre les études. J’aime également la mode, les médias. Je ne me ferme aucune porte".
La jeune femme au sourire éclatant d’1,75mètre a choisi seule de s’inscrire au concours, soutenue sa mère, responsable d’une académie de tennis, son père, tatoueur à Antibes, son petit frère de 14 ans et ses amis.
"Je vais vivre l’aventure à 100%"
La nouvelle Miss Côte d’Azur, élue Miss Cannes le 29 mai, au Casino Barrière, aborde l’élection à venir avec décontraction. "Je vais vivre l’aventure à 100%, en espérant, forcément, de remporter la victoire. J’y vais pour gagner. Il n’y a pas eu de Miss Côte d’Azur devenue Miss France depuis des années [1982 avec la Niçoise Sabrina Belleval, ndlr]. Et si c’était pour cette fois? Mais le plus important, je pense que c’est de profiter un maximum et de pas regretter, confie-t-elle. Pour Miss Côte d’Azur, je n’étais pas stressée. Et j’ai vraiment profité du moment à fond. Je suis restée la plus naturelle possible. Et j’ai tout donné. Et finalement, je pense que c’est ce qui a fonctionné".
"Miss France est avant tout un concours, mais la complicité était incroyable avec la promo de cette année. C’est ce qui m’a vraiment aidée, parce qu’on avait une cohésion très saine. Pas mal de filles m’ont écrit après mon titre. C’était vraiment sincère et hyper bienveillant."
"Il faut de la rigueur, de la discipline, de la volonté et savoir pourquoi on y va"
Si Miss Côte d’Azur devait donner un conseil aux jeunes femmes qui souhaitent un jour se lancer dans l’aventure Miss France, "je dirais qu’il faut de la rigueur, de la discipline, de la volonté aussi. Et aussi savoir pourquoi on y va. En ce qui me concerne, j’en attends de rencontrer des personnes exceptionnelles et vivre des moments uniques, de cohésion. Cette aventure ne se vit qu’une fois dans sa vie. La vie est courte et faite d’opportunités. Il faut saisir sa chance pour ne pas regretter plus tard."
Ève Sellier (21 ans, CAP danse et mannequinat, sélectionnée à Cannes) a été élue 1re dauphine, Daphnée Stinzy (19 ans, La Roquette-sur-Siagne, aspirante étudiante infirmière, sélectionnée à Cannes) 2e dauphine, Steffy Parisi (20 ans, Nice, préparatrice en pharmacie, sélectionnée à Mandelieu-la Napoule) 3e dauphine, et Emma Tramoni (22 ans, Nice, étudiante en chirurgie dentaire, sélectionnée à Vallauris-Golfe-Juan) 4e dauphine.
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