La rentrée 2025 rime avec la reprise de la circulation du Covid-19 en France, marquant un retour discret mais surveillé du virus dans l’actualité sanitaire.
Selon Santé Publique France, la semaine du 8 au 14 septembre a vu une hausse significative des passages aux urgences pour suspicion d’infection: +43 % chez les moins de 15 ans et +29 % chez les adultes, soit 26.000 nouveaux cas détectés sur le territoire durant cette période.
Cette progression s’explique notamment par le retour des rassemblements, la rentrée scolaire et la transition vers l’automne, saison propice à la circulation virale.
Le nouveau sous-variant "NB.1.8.1", issu d’Omicron, alimente cette recrudescence et fait l’objet d’une surveillance soutenue par l’OMS, bien qu’il ne semble pas provoquer plus de formes graves que ses prédécesseurs.
Les experts se veulent rassurants: l’incidence reste faible et la capacité à développer des formes graves ne montre pas d’évolution inquiétante à ce jour.
Néanmoins, la vigilance demeure de mise, alors qu’une nouvelle campagne de vaccination est programmée pour les plus vulnérables à l’automne.
Les Alpes-Maritimes et le Var plus ou moins touchés que le reste de la France?
Les Alpes-Maritimes et le Var suivent la tendance nationale, avec une légère reprise des cas de Covid-19 observée lors de cette même semaine, mais la situation demeure sous contrôle, selon les autorités sanitaires régionales.
D’après les dernières données du Réseau Sentinelles, l’activité liée aux infections respiratoires aiguës – incluant le Covid-19 – reste considérée comme "faible" dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Le taux d’incidence régional se situe autour de 100 cas pour 100.000 habitants, largement en deçà des seuils critiques connus pendant les fortes vagues précédentes.
Aucune flambée de clusters ni alerte hospitalière spécifique n’a été signalée à ce jour dans le 06 ou le 83, les hôpitaux fonctionnent normalement et l’activité des services d’urgence est comparable aux moyennes saisonnières.
Les autorités rappellent cependant que la rentrée et l’arrivée de l’automne constituent des moments propices à la reprise virale, incitant la population – notamment les plus fragiles – à maintenir les gestes barrières et à se tenir informée des prochaines campagnes de vaccination, qui devraient débuter à la mi-octobre dans les deux départements.
Une soixantaine de départements français ont enregistré une évolution marquée des admissions pour Covid-19, avec des augmentations parfois multipliées par trois ou quatre.
Quid de la campagne de vaccination de l'hiver 2025?
Alors que la Haute Autorité de santé recommande de coupler chaque automne vaccination contre la grippe et contre le Covid, des experts alertent sur un décalage des rythmes épidémiques.
"Le Covid n’a pas le même calendrier que la grippe", souligne le virologue Bruno Lina, cité le jeudi 18 septembre par Le Parisien.
Or, selon Santé publique France, le SARS-CoV-2 circule déjà fortement mi-septembre, quand le virus grippal reste discret.
Plusieurs spécialistes estiment donc qu’il faudrait avancer la vaccination Covid, prévue le 14 octobre, pour éviter de rater le pic épidémique.
"Débuter une campagne quand le pic est passé, c’est terrible", insiste M. Lina. Reste la question logistique et d’adhésion: l’an dernier, seules 20% des personnes âgées ciblées ont reçu leur rappel anti-Covid, écrit Le Parisien.
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