Avec une 9e victoire de rang face à Cholet, la Roca Team prend la tête de la Betclic Elite

Avec la défaite du Paris Basket, samedi soir contre Saint-Quentin (86-88), Monaco avait conscience de l’opportunité qui s’offrait dans les hautes sphères du championnat, en cas de victoire à Cholet, équipe surprise de la saison.

Justement, les Monégasques se faisaient surprendre d’entrée de match par l’intensité choletaise (7-0, 3e minute). Galvanisés, les étonnants co-leaders de Betclic Elite martyrisaient les hommes de Vassilis Spanoulis rapidement distancés au tableau d’affichage (25-8, 8e). Cholet poursuivait son show (31-16, 10e), tandis que Monaco butait sur l’énergie adverse (déjà 6 balles perdues en 10 minutes). "Pendant huit minutes, on a joué le basket qu’on a joué ces dernières semaines. On ne défendait pas bien. On n’était pas concentrés", regrettait Spanoulis après coup.

"J’ai senti de la confiance entre les joueurs"

Dans le deuxième acte, Cholet enfonçait un peu plus le clou par Vautier sous le cercle (39-20, 13e). Moment choisi par le coach monégasque pour faire revenir Mike James aux affaires. Le prodige américain sonnait la révolte et initiait un… 0-17 qui permettait aux visiteurs de virer en tête pour la première fois de la partie (41-43, 19e). Les prémices d’une deuxième mi-temps terriblement engagée.

À la reprise, les deux formations se répondaient du tac-au-tac (46-47, 22e ; 57-57, 26e), mais Monaco parvenait à garder le cap (57-63, 28e). En face, les Choletais continuaient de s’accrocher à l’énergie, comme sur cette réussite de McNeace au buzzer (63-67, 30e).

Dans le money time, Strazel pensait avoir condamné Cholet à la défaite (65-75, 33e), mais les locaux rappelaient pourquoi ils vampirisaient la Betclic Elite, cette saison (75-77, 35e). Seulement, entre le talent et une certaine dose d’expérience, l’épilogue tournait finalement en faveur des Monégasques intenables derrière l’arc dans les moments clés (82-91, 39e).
"On s’est remis à communiquer, à parler en défense. On a fait don de notre corps et on a mis beaucoup d’énergie", résumait Vassilis Spanoulis.

"J’ai senti de la confiance entre les joueurs et on a joué un bien meilleur basket. Quand tu partages la balle, tout fonctionne mieux", concluait le tacticien grec.