Hommage à Ayrton Senna ce samedi à Monaco: "On n’imaginait pas qu'il puisse mourir", le président de l'Automobile Club de Monaco Michel Boeri se remémore

Deux semaines plus tard, c’est à Monaco que le paddock endeuillé avait posé ses valises. Une chape de plomb que les équipes de l’Automobile Club de Monaco avaient dû dominer pour assurer la bonne tenue du Grand Prix et sa sécurité envers et contre tout. Un souvenir que le président de l’ACM, Michel Boeri, évoque pour Monaco-Matin.

"On n’imaginait pas que Senna puisse mourir. C’était un pilote populaire, tout le monde le trouvait chouette. Il jouait le jeu et avait compris avant les autres que les médias, le contact avec le public et les ‘‘autorités’’ étaient importants. Ce type était intégré à l’image de la Formule 1. Sa mort nous a évidemment mis un coup mais nous avions un poste à tenir, une mission, alors il a fallu oublier la peine que l’on avait personnellement et y aller. Une guerre c’est une guerre. Et la Formule 1 en est une. Cela nous a beaucoup émus mais cela n’a pas interféré avec l’organisation même du Grand Prix."

Ce samedi, le neveu d’Ayrton Senna, Bruno, ou encore son complice dans les paddocks, Thierry Boutsen, seront au volant lors de la parade.