Le pilote suisse Sébastien Buemi passe la troisième au palmarès du Monaco E-Prix

Coucou, le revoilà ! Vainqueur des deux premières éditions de la course monégasque de Formule E (2015, 2017), le champion suisse a retrouvé la lumière au bout d’un long tunnel, ce dimanche, en remportant le second sprint du week-end.

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Gil Léon Publié le 04/05/2025 à 18:12, mis à jour le 04/05/2025 à 18:12
Sébastien Buemi: un retour au sommet du Rocher... huit ans après. Photo Jean François Ottonello

Dans la vie, on n’a pas toujours une seconde chance. Sur la piste aux étoiles du Monaco E-Prix, depuis le branchement de la Formule E, voilà une dizaine d’années, on n’en avait jamais. Jusqu’à ce week-end...

Pour la première fois de sa jeune existence, la plus prestigieuse étape du championnat du monde survolté s’offrait une double dose.

Course 1 ce samedi, course 2 ce dimanche. Fromage et dessert! L’occasion pour les 21 battus de la veille de prendre leur revanche en s’invitant au palmarès. Ou pour Oliver Rowland, le héros de l’acte I, de signer un doublé inédit.

Stop ou encore? En voyant le ciel ouvrir ses vannes dès le virage matinal des qualifications, certains pensent que la pluie va rebattre les cartes. Fausse route!

Deuxième de la chasse au chrono 24 heures plus tôt après avoir percuté le rail à Sainte-Dévote, "Mister 50%" - trois succès empilés lors des six premières courses de cette saison 11 - s’adjuge la pole malgré une pirouette involontaire dans l’échappatoire du même virage en demi-finale.

Incroyable mais vrai: sur le tarmac devenu ultra-glissant, les écarts de trajectoires rédhibitoires des trois autres prétendants - dont les pilotes DS-Penske Jean-Eric Vergne et Max Günther, tombés dans le piège de la chicane du port à quelques secondes d’intervalle! - propulse la Nissan du leader du championnat en position de pointe...

Reste à transformer l’essai. Pas une mince affaire avec une telle météo connectée sur courant alternatif, typiquement "british".

Lorsque la rampe de feux s’éteint pour lâcher la meute, le natif de Sheffield réussit un décollage impeccable. Tout le monde le voit déjà faire bégayer l’histoire, d’autant qu’il demeure aux avant-postes sans utiliser l’Attack Mode.

Parmi les chasseurs activant d’entrée leur premier surplus de puissance temporaire (50kW), seul Vergne parvient à le déborder. Nanti d’une munition supplémentaire en réserve, Rowland tient virtuellement la corde. Mais l’entrée de la voiture de sécurité au 14e des 30 tours change la donne. Le restart ne sourit pas au favori. Celui-ci coupe la chicane du port en tentant de reprendre l’avantage sur son rival français.

Du paquet de tête où l’on se bouscule émergent alors Nyck de Vries (Mahindra) et un certain Sébastien Buemi (Envision).

Dans le money time, c’est finalement lui, le champion de la saison 2 (2015-2016) et lauréat des deux premiers sprints électriques en Principauté il y a belle lurette (2015, 2017), qui rafle la mise devant l’ogre Rowland et Nick Cassidy (Jaguar).

Qui l’eut cru? Porté disparu en haut du podium depuis l’E-Prix de New York 2019, pâle 19e ce samedi ici même, le Suisse sort du tunnel Retrouve la lumière. à 36 ans!

"Vous voulez que je vous dise? Je commençais à penser que je ne gagnerais plus jamais en Formule E", avoua ensuite le revenant. Un recordman désormais assis sur 14 triomphes. Et plus que jamais unique multiple vainqueur au pied du Rocher.

"C’était vraiment dur au début. La piste séchait chemin faisant. J’ai réussi à bien la lire. Et on su utiliser le Mode Attack quand il fallait. Timing parfait, voiture efficace, équipe au top, voilà la clé de la réussite!"

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