Ainsi, sur les différents postes disséminés sur le tracé urbain, on retrouve 33 médecins réanimateurs, 19 médecins non-réanimateurs, 28 infirmiers, 7 ambulances pour la piste et 14 dévolues pour le public, une vingtaine de secouristes pour brancarder d’éventuelles victimes.
Un hélicoptère peut être engagé si nécessaire
À cela s’ajoutent trois véhicules d’intervention médicale, dont un de laFIA, qui couvre chacun un tiers du circuit ainsi que deux engins de désincarcération. "On l’envoie lorsqu’un pilote est incapable de sortir de sa monoplace. Ce sont les sapeurs-pompiers de Monaco qui gèrent ce dispositif et qui l’extraient avec son siège", explique le Dr Robert Scarlot, médecin chef sur le Grand Prix de Monaco.
Si nécessaire, un hélicoptère de la sécurité civile, stationné à la DZ du Sporting, peut être engagé pour transporter une victime. "Si, par exemple, on doit évacuer un pilote vers le CHPG, on privilégiera la voie de la route. Mais on l’utilisera pour le transporter à Nice, pour les traumatismes crâniens, ou à Marseille et Toulon pour les grands brûlés", confie-t-il.
Un plan rouge activé en cas d’événements majeurs
Dans le port Hercule, une unité de plongeurs est aussi sur le pont dans l’hypothèse, peu probable vu la solidité des rails, où une monoplace finirait sa course dans l’eau. Du côté des tribunes, plus de 200 secouristes de la Croix-Rouge monégasque sont aussi prêts à intervenir pour porter assistance aux milliers de spectateurs.
En cas d’événements majeurs, comme l’effondrement d’une tribune, un plan rouge serait notamment activé avec l’intervention, dans les opérations de secours, de toutes les parties prenantes de la Principauté.
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