Le salon international d'art contemporain Art3f prêt pour un cinquième tour en Principauté

Du vendredi 23 août au dimanche 25 août, le salon international d’art contemporain Art3f repose ses valises sous le chapiteau de Fontvieille, pour sa cinquième édition en terre princière.

Sacha Tisic Publié le 21/08/2024 à 11:59, mis à jour le 21/08/2024 à 11:59
Le salon Art3f débute ce vendredi sous le chapiteau de Fontvieille, avec 3 000 compositions à découvrir jusqu’à dimanche. (Archives Jean-François Ottonello)

Année après année, Art3f se taille une place de choix dans l’épais calendrier des évènements de la Principauté.

Du vendredi 23 août au dimanche 25 août (inclus), le salon international d’art contemporain - qui se veut toujours aussi décontracté et populaire - ouvre sa saison en s’installant sous le chapiteau de Fontvieille.

Un rendez-vous quasiment unique, où plus de 200 artistes et galeristes professionnels sont réunis pendant trois journées.

Tout le monde y trouve son compte

"C’est un concept qui marche très bien. Bien souvent, les salons sont assez cloisonnés. D’un côté 100 % artistes, de l’autre, 100 % galeristes. Pour les galeristes, ça leur permet d’avoir un contact direct avec l’artiste. Pour l’artiste, l’intérêt est double:trouver sa clientèle et la rencontre qu’il peut faire avec une galerie. Par exemple, un Bruxellois vient à Monaco exposer, se fait repérer, et pour lui, c’est jackpot. Ça peut être 15-20-30 toiles vendues ensuite à l’année", rappelle Serge Beninca, qui a fondé Art3f il y a 12 ans.

Le chiffre

26 000. C’est le nombre de visiteurs qui se sont pressés en 2023 sous le chapiteau de Fontvieille pour le salon Art3f. Au total, près d’un millier de ventes y ont été réalisées.

Pour le visiteur, les avantages sont nombreux également."Il a le beurre et l’argent du beurre. La rencontre avec l’artiste plaît beaucoup, mais également le contact avec les galeristes, qui sont de bons conseils. C’est un bel équilibre." Côté œuvres, on retrouvera sous le chapiteau de Fontvieille les trois grandes familles artistiques que sont les peintres, les sculpteurs et les photographes.

3 000 œuvres à contempler et acheter

"Il y aura près de 3 000 œuvres exposées", précise Serge Beninca… qui se laisse, comme toujours, le soin de découvrir les compositions le jour J."Mon petit plaisir, c’est de faire comme tout le monde. Déambuler dans les allées et découvrir de nouveaux talents. Même si évidemment, je connais déjà beaucoup d’exposants, on a la particularité à Monaco d’avoir des exposants qu’on ne retrouve pas forcément sur les autres salons. On a beaucoup d’Italiens, de Russes et d’Espagnols", enchaîne-t-il.

Et nul besoin de se ruiner pour se faire plaisir. Chez Art3f, on est bien loin des prix affichés dans d’autres salons d’art contemporain."On veut se positionner sur l’art abordable. Il y a tous les prix. Ça commence à partir de plusieurs centaines d’euros même si le prix moyen se situe plutôt entre 2 000 et 10 000 euros. Et comme je le dis toujours, le prix ne fait pas l’émotion."

Savoir + : chapiteau de Fontvieille, 5 avenue des Ligures, 98000 Monaco. Horaires : vendredi 23 août 2024 de 16 h à 22 h (vernissage à 18 h), samedi 24 août de 10 h à 20 h, dimanche 25 août de 10 h à 19 h. Tarifs : 8,31 euros en prévente en ligne, 11,44 euros en ligne, 10 euros sur place. Gratuit pour les mineurs accompagnés.
Plus d’infos sur : https://www.art3f.com/

Serge Beninca : « On privilégie l’art coup de cœur à l’art intellectuel »

Quand est abordé le sujet "art contemporain", celui-ci est souvent la cible d’un certain nombre de critiques qui ont la vie dure. Trop intellectuel, trop abstrait, moche… Pour Serge Beninca, fondateur du salon international d’art contemporain Art3f, tout dépend de la définition qu’on lui donne."Pour certaines personnes, l’art contemporain, c’est un peu un art loufoque. Une fois, j’avais vu lors d’un évènement un grille-pain, qui éjectait du pain, faisant une pile de toast et… c’était une œuvre d’art. Ce genre de choses, vous ne les retrouverez pas chez Art3f. On privilégie l’art coup de cœur à l’art intellectuel", assure celui qui a dérogé à son principe une seule fois.
"On avait eu sur le salon une palette et des parpaings. L’artiste expliquait que la palette représentait la société de consommation, les parpaings, je ne me souviens même plus… bon, voilà, ça a peut-être sa place au Grand Palais, mais ce n’est pas l’esprit d’Art3f", conclut-il.

Serge Beninca. (Archive C.V.).

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