"La vie des animaux n’a pas de prix! Une seule solution: réhabilitation!" Ce samedi, à l’appel à manifester de l’association One Voice, près de 70 militants de la cause animale se sont installés le long de la route, devant Marineland à Antibes. Munis de pancartes et parlophones, ils ont scandé et interpellés les automobilistes pendant une heure et demie sur le sort des deux orques restantes dans le parc.
Et pour cause: après sa fermeture définitive le 5 janvier dernier, Marineland a confirmé son intention de déposer auprès de l’État une demande de permis d’exportation pour envoyer Wikie et Keijo dans un zoo des Îles Canaries en Espagne.
"Sauf que nous avons appris que les phoques et les otaries partis en Espagne à la fin de l’année ont déjà été transférés en Chine. Donc l’Espagne est une sorte de plaque tournante du trafic d’animaux pour contourner la loi française et nous sommes très inquiets pour les orques, car c’est ce qu’il risque de leur arriver", s’inquiète Jessica Lefèvre, porte-parole de One Voice.
L’attente du sanctuaire en Nouvelle-Écosse
Pour rappel, tant que l’expertise judiciaire ordonnée par la cour d’Appel d’Aix-en-Provence sur l’état de santé des animaux, n’est pas terminée, les orques doivent rester sur place.
Mais pour combien de temps encore? "On espère que l’expertise dure assez longtemps pour que le sanctuaire en Nouvelle-Écosse soit terminé et prêt à accueillir les orques car cette option reste à nos yeux la meilleure", fait valoir la bénévole.
Qui s’inquiète d’un autre problème: "Si elle est enceinte, elle ne peut pas voyager! En tout cas, on ne lâchera rien." Contacté à ce sujet, Marineland n’est pas revenu vers nous.
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