Un cas d’anémie infectieuse équine (AIE) a été confirmé le 10 avril dans le nord-est du département du Var sur un cheval de 12 ans, par le laboratoire national de référence de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation de l’environnement et du travail (ANSES), fait savoir la préfecture.
"L’animal ne présentait pas de signe clinique de la maladie. Elle a été identifiée lors d’un dépistage préventif effectué dans le cadre de la mise à la reproduction de cet étalon (monte naturelle). L’enquête épidémiologique est en cours pour déterminer l’origine de l’infection et les liens épidémiologiques possibles entre ce cheval et d’autres équidés", explique la préfecture dans un communiqué publié ce jeudi.
Maladie virale
Le cheval infecté sera donc euthanasié pour éviter la contamination de ses congénères.
"L’anémie infectieuse équine est une maladie virale qui touche exclusivement les équidés (ânes, chevaux), rappelle la préfecture. Il n’existe pas de mesure préventive telle que la vaccination. Cette maladie est transmise principalement par des taons, par piqûres d’aiguilles souillées par du sang d’un équidé infecté ou par son sperme. Hormis cette dernière voie de contamination, il n’y a donc pas de transmission directe d’un équidé à un autre. L’animal, une fois contaminé, peut présenter des symptômes cliniques plus ou moins importants (fièvre, abattement).Toutefois , il reste porteur à vie du virus qu’il peut excréter de manière intermittente et récurrente, sans toutefois présenter de symptômes cliniques. Il devient donc réservoir du virus, et source de contamination potentielle car il n’existe pas de médicament permettant d’éliminer le virus de l’organisme d’un animal contaminé."
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