L’épave du voilier qui croupissait sur la plage de la Baie des Milliardaires à Antibes a été enlevée

Cela faisait quatre mois! Quatre mois que l’épave du voilier Royal Sea Pearl croupissait sur la plage de la Baie des Milliardaires, la crique qui se trouve sous la Villa Eilenroc, au cap d’Antibes.

Dans ce petit bout de paradis, la carcasse du bateau (de 6 mètres de longueur) donnait un drôle de contraste, encore plus depuis que les touristes se prélassaient et se baignaient tout autour…

Souvenez-vous, le 15 avril dernier, le propriétaire qui habitait dans son bateau s’était retrouvé en difficulté en mer à cause de vents violents avant de s’échouer sur le rivage.

Ce mardi matin, le voilier a enfin été renfloué sur les coups de 8h30 par la société YDGS Compagny, à l’aide d’un bateau remorque.

Les vacanciers venus à la fraîche sur la crique ont dû faire demi-tour, un périmètre de sécurité a été mis en place le temps de l’intervention.

Beaucoup de débris et d’affaires personnelles se sont retrouvées à l’eau, avant d’être repêchées.

C’est le dénouement d’un long feuilleton de négociations, depuis quatre mois, pour savoir qui prendrait en charge l’enlèvement du navire.

Car le propriétaire, insolvable, était dans l’impossibilité de le faire et le voilier était abandonné.

Il fallait donc attendre qu’une procédure de déchéance de propriété soit initiée par l’Etat pour que la Ville intervienne…

En juin dernier, la mairie visiblement pressée d’enlever la tâche sur le tableau à l’approche de l’été, annonce alors que l’épave sera enlevée "sous quinzaine":

"Compte tenu du danger posé par cette épave, la Ville a obtenu l’accord des services de l’État pour se substituer au propriétaire pour évacuer ce navire avant la très haute saison estivale. La Ville fera procéder au retrait du navire et prendra à sa charge les 5.000 euros d’évacuation (ainsi que les frais ultérieurs de stockage et de démolition). La ville se retournera contre le propriétaire pour obtenir le remboursement de ces différents frais", faisait-elle savoir.

Sauf que les jours sont passées, juillet et août sont arrivés et le bateau… n’avait pas bougé!

Selon nos informations, c’est le temps qu’il a fallu pour trouver l’endroit où stocker le navire en attendant l’autorisation de le démolir.

A priori, il devrait aller sur l’air de carénage du chantier naval du port Vauban.