Alexandre Kantorow fait partie de ces musiciens qui n'ont pas besoin de passer des concours internationaux pour se faire connaître.
À peine ses études achevées à la Schola Cantorum et au Conservatoire de Paris, il a été happé dans la carrière par des impresarios ayant remarqué son talent.
La carrière musicale, il connaît ! Son père et sa mère sont violonistes. C'est peut-être pour cela qu'il a fait… du piano !
Son père est l'un des musiciens classiques les plus célèbres issus de la Côte d'Azur : Jean-Jacques Kantorow, né à Cannes, formé au conservatoire de Nice, ayant remporté le concours international Paganini à Gênes et ayant accompli une prestigieuse carrière de violoniste et de chef d'orchestre sur quelques-unes des plus grandes scènes du monde.
Alors, c'est sûr, Alexandre connaît tous les aléas du métier !
Cela ne l'a pas empêché de foncer dedans tête baissée et doigts déliés. En 2015, étant considéré comme représentant de l'avenir du piano français, il a été invité à participer à la saison inaugurale de la Philharmonie de Paris.
Deux ans après, son disque « A la Russe » (qui est un hommage à la lointaine origine de sa famille) remporte un « Choc » de la revue Classica. Il s'autorise à rêver d'une belle carrière.
Cette carrière passera cet après-midi par Menton où il jouera trois belles pièces du répertoire romantique et postromantique : la Fantaisie de Chopin, la « Danse macabre » de Saint-Saëns, la 1re sonate de Rachmaninov.
Aujourd'hui le Musée Cocteau. Demain ou après-demain le Parvis ? C'est tout le mal qu'on lui souhaite…
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