Il s’est lancé dans combat qu’il juge "utile" et "urgent". Un combat dont le but est de mettre fin à tous ces logements trop souvent laissés vacants à l’heure ou des millions de Français peinent encore à trouver un toit. Avec son site www.oqp.io, Julien Carnot invite donc chacun à signaler ces logements laissés libres pour aider les propriétaires à les remettre sur le marché. "Souvent, ils peuvent être découragés, ne savent plus comment s’en sortir lorsqu’ils ont un bien inoccupé qui ne produit pas de revenu. L’idée, précise-t-il, est de faire appel à des volontaires qui accompagnent ces propriétaires un peu perdus, en leur faisant savoir si leurs logements sont trop chers ou mal mis en valeur".
Pour cela, l’interface numérique propose donc aux utilisateurs de signaler ces logements à l’aide d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur. "Une géolocalisation, quelques informations de base et quelques photos, c’est tout ce qu’il faut pour changer notre regard et révéler des opportunités, explique le créateur du site. A partir de ces ressources, on permettra à différents acteurs de partager des projets de rénovation, avec des listes de travaux à accomplir, un planning prévisionnel, et l’ordre de grandeur de coût du chantier. Le tout, précise-t-il, en respectant le droit à la vie privée des propriétaires, dont les informations personnelles ne seront jamais stockées sur le site".
7% de logements vacants
L’objectif de cette plate-forme en ligne est donc de fournir un outil pour que tous les citoyens se saisissent de cette question à laquelle sont confrontés de plus en plus de Français. "Ce n’est pas normal de voir qu’on a 7% de logements vacants en France", illustre Julien Carnot. Cela représenterait environ 2,88 millions d’habitations, selon les derniers rapports publiés par la fondation Abbé Pierre.
Plusieurs propriétaires et internautes se sont déjà fait connaître auprès du site. "Pour l’instant, détaille Julien Carnot, on étudie encore les premiers retours qu’on a afin de lancer dans les mois prochains une version définitive du site". L’idée étant, à terme, d’avoir un rayonnement national. Aujourd’hui basé dans le Jura, le jeune entrepreneur espère donc conquérir un jour le Var et les Alpes-Maritimes. "C’est pour cela, insiste-t-il, qu’on a besoin de toutes les bonnes volontés, afin de régler ce problème collectivement".
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