Franck Oberdorff était le grand favori, et il n’a pas déçu avec la force de ses bras et de son torse, en s’imposant en 7’24 minutes et 9 centièmes. Avant ça, il avait déjà remporté les championnats de France le 31 janvier et 1er février. Et le week-end du 15-16 février, lors des championnats du monde sur 500m, il a aussi pris le titre, tout en réalisant la prouesse de battre de nouveau son record du monde.
Alors à la question de savoir, qu’est-ce qui forge cette réussite, le Monégasque y va sans détour: "C’est l’entraînement, rien d’autre. Je m’entraîne entre 6 et 8 fois par semaine. On est sur des programmes identiques aux valides. Il n’y a pas d’aménagement, on prend la préparation physique comme elle est."
"On apprend à gérer avec la tête"
Le Monégasque est en situation de handicap depuis février 2014, et a toujours baigné dans le sport dès le plus jeune âge: judo, athlétisme, basket, hand, équitation, sport auto.
Et le sport est encore plus devenu une obligation pour lui. Handibasket, para-triathlon, puis l’handi-aviron. Franck Oberdoff est une sacrée force de la nature lorsqu’on l’entend se livrer: "Ce n’est pas quelque chose qui m’a semblé insurmontable de performer. Il faut juste s’entraîner de nombreuses fois par semaine. Je suis un sportif, et donc je voulais rester dans ce monde-là. Mentalement, il faut être prêt et je l’ai toujours été. Même quand ça fait mal, il faut occulter ce phénomène-là. On apprend à gérer avec la tête." Cap maintenant au mois de mars sur les qualifications pour les championnats de France bateau court, une compétition sur l’eau cette fois-ci.
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