Après la simulation d’un sauvetage entre les lignes du stade nautique Rainier-III, deux agents de la Division de police maritime et aéroportuaire ont enchaîné avec la démonstration d’un massage cardiaque sur un mannequin (victime factice d’un arrêt cardiorespiratoire), non pas opéré à deux mains mais avec l’aide d’une machine acquise lors de l’inauguration de la vedette Princesse Gabriella, fin 2020.
Le nom de ce précieux collègue: Lucas, un appareil développé par la société Stryker. Il se compose d’une plaque dorsale placée sous la victime et d’un module de compression à piston placé au-dessus du thorax.
Chances de survie augmentées
"Le SMUR Monaco, qui en possède un, nous a formés à cet outil. Cela permet d’avoir un massage cardiaque efficace, constant et qui dure dans le temps. Là où, en manuel, cela peut devenir fatigant au bout de 2 à 3 minutes. Il y a également moins de risques de casser des côtes, précise Cédric et Nicolas, policiers de la Sûreté publique. Grâce à lui, on peut libérer un agent pour une autre tâche et n’avoir qu’une personne qui surveille la victime et les trois équipements: le Lucas, le défibrillateur semi-automatique et l’insufflateur avec la bouteille d’oxygène."
Cet outil, sur une embarcation maritime, est un gros plus car il permet de maintenir un massage cardiaque efficient tout en ralliant le littoral. Et augmente ainsi les chances de survie. "Pour l’instant, heureusement, on a jamais eu l’occasion de s’en servir en intervention."
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