"Dexter" se déploie en complément des différents moyens de contrôles existant déjà dans le département: radars fixes, mobiles… "Si le recours à des opérateurs privés a été retenu pour circuler dans ces véhicules, ce n’est que dans un souci d’efficacité sur le terrain: pour que les gendarmes et policiers soient davantage présents sur les bords des routes pour d’autres contrôles, notamment pour lutter contre la conduite en état d’alcoolémie ou sous stupéfiant", observe Joséphine Guigliano-Boutonnet.
Le site de la sécurité routière estime qu’au niveau national, le recours à des sociétés privées permet de libérer l’équivalent de 400 temps plein parmi les forces de l’ordre
Pour le quart Sud-Est de la France, c’est la société OTC, basée en Auvergne, qui a remporté le marché public. Elle est donc en charge du déploiement des voitures radars privées dans les régions Auvergne Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte D’Azur et Occitanie jusqu’en décembre 2026.
Le montant total du marché est de 34.478.148 euros. Cela représente un coût moyen de 68.409 euros par voiture et par an.
L'ensemble de la région concernée dès octobre
En Paca, après le Var, le 1er mai, le dispositif s’est établi dans les Bouches-du-Rhône en juin, dans les Alpes-de-Haute-Provence en juillet, et dans les Hautes-Alpes depuis le début de ce mois d’août.
Le préfet des Alpes-Maritimes, Laurent Hottiaux, a annoncé mi-juillet à Nice-Matin qu’il serait aussi actif dès le mois de septembre sur les routes azuréennes. Le Vaucluse devrait lui aussi être équipé à partir d’octobre. L’ensemble du réseau routier de la région y sera alors soumis.
La sécurité routière précise en outre que "la rémunération des sociétés privées se fait uniquement en fonction du nombre de kilomètres de contrôle effectif parcourus, et en aucun cas en fonction du nombre de flashs effectués pendant le temps de la conduite".
Les conducteurs et les opérateurs ignorent d’ailleurs le nombre d’infractions relevées.
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