Après Léa Salamé ce jeudi, c’est une autre personnalité attachante qui signe sa dernière dans la matinale de France Inter ce vendredi puisque Claude Askolovitch, titulaire dans la revue de presse qu’il incarne depuis 8 ans au sein de laquelle il a très souvent mis en avant les sujets du groupe Nice-Matin, arrête également. À 62 ans, le journaliste aux multiples casquettes et très fan du Gym des années 1970, celui qui s’incline face au Nancy de Michel Platini en finale de la Coupe de France 1978, était passé maître dans l’art de raconter l’actualité à travers la presse hexagonale. Un exercice didactique et précieux que l’homme a parfaitement incarné.
En septembre, c’est sur Novo 19, la nouvelle chaîne de la TNT du groupe Ouest-France que le journaliste devrait officier au sein de l’équipe de Claire Arnoux, tête de gondole de l’émission de talk quotidienne. "Il n’y a aucune tristesse, cela fait 8 ans que je suis dans une matinale extraordinaire dans une radio sublime et dans laquelle j’avais la France à ma disposition avec toute la presse, analyse "Asko". Indirectement, j’ai fréquenté des millions de gens et les titres de presse ont redonné un sens à mon métier. »
Voilà donc 8 ans que l’homme de presse se lève à 2h du matin cinq jours par semaine, une fatigue physique qui explique son envie d’arrêter: "Je termine cette année lessivé, comme chaque mois de juillet", rigole-t-il.
"Tout ce qui t’accroche le cœur fait une bonne revue de presse"
À force de parcourir la France à travers plus de soixante titres de presse tous les jours, Claude Askolovitch s’est pris d’affection pour toutes les bonnes histoires. "Tout ce qui t’accroche le cœur, ou la tête, fait une bonne revue de presse, embraye-t-il. Les histoires se choisissent toutes seules. J’aimais faire ce petit tour de France fantaisiste. J’ai appris que la presse française faisait société, que le liant existait toujours et que la presse quotidienne régionale confirmait que nous ne sommes pas un pays d’hystériques. J’ai adoré lire comment une rencontre sportive pouvait être abordée par deux titres de presse régionale avec un œil différent à chaque fois, on en apprend beaucoup. La France existe quotidiennement, humainement, charnellement, et c’est réconfortant. Et plus simplement, j’ai appris plein de choses en vous lisant, je me suis enrichi, c’était un pied absolu, c’est à moi de vous dire merci", conclut-il.
À la rentrée, c’est Nora Hamadi qui aura la lourde responsabilité de prendre la relève de Claude Askolovitch à la tête de la revue de presse quand ce dernier officiera sur une émission quotidienne sur Novo 19.
commentaires