Deux cent dix-neuf jours après sa nomination au ministère des Transports, Philippe Tabarot s’apprête à quitter le gouvernement.
Contacté quelques minutes après le vote des députés qui ont refusé la confiance à François Bayrou, l’Azuréen, qui a abordé cette journée "serein et philosophe", réagit à la chute du Premier ministre.
"La représentation nationale s’est exprimée clairement. Je suis triste pour mon pays. Nous risquons d’entrer dans une période d’instabilité, voire de trouble, avec les deux journées de mobilisation des 10 et 18 septembre qui se profilent", confie Philippe Tabarot.
"J’ai le sentiment d’avoir accompli ma mission", explique le ministre, qui a l’intention de "travailler jusqu’à la dernière minute".
Ce lundi, il a "lancé une mission sur les petites lignes ferroviaires". Mardi, il réunira avec le ministre de l’Intérieur "tous les opérateurs de transports pour préparer la journée du 10 septembre".
Au moment de regarder dans le rétroviseur, Philippe Tabarot se félicite d’avoir pu faire passer la loi sur la sûreté dans les transports qui porte son nom, mais aussi d’avoir fait aboutir la réouverture du tunnel de Tende "qui était bien empêtrée." Il se félicite également d’avoir fait émerger une nouvelle forme de dialogue social, "mélange d’écoute, de dialogue et de fermeté."
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