Cet accord n’est pas une fin en soi, mais un point de départ. En unissant nos voix et en apportant un cadre à notre coopération, nous offrons un nouvel élan à cette conférence et donnons plus de force et plus de visibilité aux spécificités de chacun des États que nous représentons. C’est ainsi que les petits États d’Europe pourront continuer à exister pleinement et à peser sur les grands débats internationaux. »
à l’issue de la 18e conférence des présidents de parlement des petits États d’Europe (CPPPEE), réunissant neuf parlements (Andorre, Chypre, Islande, Liechtenstein, Luxembourg, Malte, Monaco, Monténégro et Saint-Marin), le président du Conseil national Thomas Brezzo s’est félicité "d’avancer vers une étape décisive dans leur coopération".
"Franchir une nouvelle étape"
À l’initiative de Thomas Brezzo, la délégation monégasque a en effet "présenté un projet d’accord de coopération interparlementaire, destiné à donner davantage d’envergure à la voix des petits tats au sein des instances internationales".
"Depuis 2006, avec la création de la Conférence à Monaco, la coopération de ces neuf parlements reposait essentiellement sur une concertation ponctuelle et une tradition de bonne entente, recontextualise le Conseil national dans un communiqué de presse. Vingt ans plus tard, l’objectif est de franchir une nouvelle étape en structurant leurs forces de manière effective et permanente à travers un cadre prévoyant notamment: la création d’un secrétariat permanent, la mise en place d’une communication commune, l’échange d’informations sur les sujets communs, la coordination des votes au sein des instances interparlementaires et des organisations internationales".
Les discussions autour de cet accord se poursuivront ces prochains mois dans l’espoir de le signer au plus tard lors de la prochaine Conférence des présidents de parlement des petits États d’Europe, en Andorre en 2026.
commentaires