"Je suis désolé et déçu. J’espère faire mieux l’année prochaine": les lanceurs de disque ratent le coche en qualifications des Mondiaux

Les deux pensionnaires du Pôle France de Boulouris à Saint-Raphaël disputaient ce samedi matin les qualifications du lancer du disque aux championnats du monde de Tokyo, au Japon. Ni Lolassonn Djouhan (18e avec 63,13 m), ni Jordan Guehaseim (36e, 56,64 m) n’ont réussi à se hisser dans les douze premières places, synonymes de finale.

Alexandre Reynaud Publié le 20/09/2025 à 20:45, mis à jour le 20/09/2025 à 20:45
Lolassonn Djouhan est passé à deux mètres d’une place en finale. Photo AFP Photo AFP

Le Suédois Daniel Stahl est sorti premier des qualifications avec un jet à 69,90m. Tandis que le dernier retenu, l’Allemand Mika Sosna, a signé 64,99m, une marque à un peu moins de deux mètres de Lolassonn Djouhan. Une déception pour le recordman de France (70,25m) qui se présentait avec la huitième performance mondiale de l’année.

"Je suis très déçu, réagissait-il auprès de la Fédération française d’athlétisme (FFA). J’aurais aimé faire beaucoup plus mais je me suis battu avec les moyens du bord. Dès le premier essai, mon genou gauche me rappelle que je suis lourd, j’ai une inflammation qui monte et je la traîne tout le reste du concours. Le genou gauche, c’est un moteur au disque. Je ne pouvais pas appuyer dessus, la tension était trop forte. C’est quelque chose qui est récurrent, j’ai lutté contre ça une partie de la saison, et je croyais en être débarrassé. Il y avait tous les alignements pour aller plus loin. C’est aussi la qualif’ la plus haute que j’ai vue. L’an passé aux Jeux, ça passait à 62,80m. Je me suis répété tant de fois que ça passait à 63m, que c’est ce que j’ai exécuté. Je suis désolé et déçu. J’espère faire mieux l’année prochaine."

Pour ses premiers Mondiaux, Jordan Guehaseim n’est pas parvenu à s’exprimer avec des résultats loin de son record personnel signé cet été à 68,51m.

"C’est plus que décevant, analysait-il auprès de la FFA. J’étais prêt, j’avais envie, mes séances d’entraînement se passaient très bien. Même l’échauffement était très bon. Mes trois jets ne sont pas dignes de représenter l’équipe de France. Il y avait de la place, même si c’est un concours parmi les plus relevés de l’histoire en qualifs. Le problème, c’est que tout était là: j’avais l’énergie, l’envie, même pas de stress. J’étais prêt. Le plateau est incroyable, il y avait tout pour lancer loin. Je fais des erreurs que je n’ai pas faites depuis des mois. Ce n’était pas le jour. J’ai voulu y aller trop fort, trop vite, et ça m’a coûté cher. Ça fait mal. C’est un concours à oublier, j’ai juste été moins bon."

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