"L’école est un lieu où il faut être heureux": première rentrée scolaire à Monaco pour le ministre d'État Didier Guillaume

"Bonjour je m’appelle Didier Guillaume et j’ai fait ma rentrée lundi dernier." Dans la classe de CM1 de Madame Gourcilleau, l’arrivée du ministre d’État, ce lundi 9 septembre au matin, n’est pas passée inaperçue. Abordable et avenant, Didier Guillaume a commencé sa journée en se glissant dans le ballet mouvementé d’une rentrée des classes à l’école de la Condamine, saluant parents et enseignants sur son parcours avant de prendre la parole devant des écoliers fraîchement installés à leurs pupitres.

S’enquérant du bon déroulé de leur été, le ministre d’État a rappelé aux élèves le caractère primordial de l’école. "Vos parents ont dû vous le dire mais je me permets de le faire au nom du gouvernement princier. Il est très important pour des enfants de vos âges, et même pendant toute la scolarité, de bien travailler et d’apprendre. La suite de votre vie dépendra de ce que vous avez fait à l’école. C’est pour ça que la Principauté met beaucoup de moyens dans l’éducation."

"On apprend mieux dans une bonne ambiance"

La visite auprès des CM1 aura duré quelques minutes. Le temps de leur dire aussi: "Régalez-vous, soyez heureux. L’école est un lieu où il faut être heureux, on apprend mieux dans une bonne ambiance". Et le nouveau ministre d’État a été emmené par la directrice de l’école de la Condamine, Pascale Bellingeri, dans une visite rapide de son établissement.

S’il réserve sa parole aux journalistes pour une conférence de presse à venir, Didier Guillaume a tout de même laissé apparaître, au cours de cette première sortie publique, sa volonté de promouvoir l’inclusivité au sein de l’enseignement. En prenant le temps, notamment, de voir les espaces dans l’école et de rencontrer les équipes qui font vivre la filière ULIS.

Dans ces classes d’unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS), un enseignement plus adapté est proposé, en petit groupe, à des élèves qui ont des troubles, tout en les maintenant dans la vie scolaire et l’activité d’un établissement classique. "L’inclusion est essentielle dans l’intégration avec d’autres élèves. On le voit comme la société évolue, ici et ailleurs, ça ne peut pas être une classe à part à côté du reste", estime le ministre d’État, qui a salué les enseignants qui en ont la charge, en leur rappelant qu’ils exercent "un beau métier."