Pour Richard Ferrand, en effet, la vraie raison de la colère des salariés de la SNCF a pour cause "le sous investissement de ces dernières années. (…) Lorsque l’on investit. Lorsque l'on donne une perspective tant aux cheminots qu’aux passagers alors on va vers un nouvel âge d’or. Pour l’instant il y a des peurs, mais il y a aussi des manipulations."
Le député du Finistère appelle "à sortir des surcoûts de fonctionnement, 14 milliards par an". "Il faut sortir de cette dette qui empêche d’investir, 48 milliards, et retrouver avec les cheminots, un projet d’avenir, un projet d’entreprise publique d’avenir", a-t-il ajouté en référence au projet de réforme ferroviaire.
Et alors que le mouvement de grève est parti pour durer plusieurs semaines, Richard Ferrand en attribue une part de responsabilité à une minorité qui "veut jouer un troisième tour de la Présidentielle", "à des agitateurs qui prennent en otage ce débat pour faire de l’anti Macron primaire".
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