Arrivée possible de François Bayrou, démenti de Dominique Estrosi-Sassone, un varois en lice... ce que l’on sait du nouveau remaniement

Attendue depuis quatre semaines, la deuxième vague des nominations au gouvernement devrait être connue ce mercredi. Au centre des dernières négociations, le cas François Bayrou.

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Michaël Zoltobroda Publié le 07/02/2024 à 12:12, mis à jour le 07/02/2024 à 12:13
Entre motion de censure, crise des agriculteurs et déclaration de politique générale, le Premier ministre a pris un mois pour composer sa liste des ministres délégués et secrétaires d’État. THOMAS SAMSON / AFP

Rachida Dati, ministre de la Culture. Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités… Les annonces des principales nominations au gouvernement de Gabriel Attal, ce qu’il appelle son "pack resserré" à quinze, remontent au jeudi 11 janvier, il y a presque un mois. Depuis, suspense. En coulisses, Emmanuel Macron et son nouveau Premier ministre ont discrètement planché sur la liste B d’un casting respectant la parité homme-femme. Autrement dit, une autre quinzaine personnalités politiques. Soit une douzaine de moins que sous Élisabeth Borne.

Depuis lundi, le binôme à la tête de l’État a également dû composer avec la relaxe de François Bayrou, dans l’affaire des assistants parlementaires européens. Le chef du MoDem, qui avait dû quitter le gouvernement d’Édouard Philippe en 2017, compte bien peser de tout son poids dans la balance. De nombreux observateurs évoquent son arrivée à l’Éducation nationale pour remplacer Amélie Oudéa-Castéra, grandement fragilisée par la séquence autour de la scolarisation dans le privé de ses enfants. À moins qu’un autre nom sorte.

Problème, le même François Bayrou avait fait connaître son opposition à la nomination de Gabriel Attal, ne le jugeant pas assez expérimenté. D’après Le Parisien, le centriste milite par ailleurs pour l’arrivée de cinq à six ministres délégués ou secrétaires d’État issus de son parti. Les deux hommes doivent se rencontrer aujourd’hui à Matignon, après la cérémonie d’hommage aux victimes du Hamas, aux Invalides.

Un Varois en lice

Dans cette partie d’échecs, l’ancien Premier ministre Édouard Philippe a également des pions à avancer. Pour reprendre en main la Santé, certains imaginent donc Frédéric Valletoux, député Horizons et ancien président de la Fédération hospitalière de France. Sachant qu’un autre gros portefeuille, celui du ministère des Transports est à pourvoir.

Parmi les différentes pistes, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Renaud Muselier a fait savoir qu’il avait "plaidé" en faveur de son troisième vice-président François de Canson, pour récupérer le ministère du Tourisme. En coulisses, celui qui est également président d’ADN Tourisme et maire de La Londe, près de Brégançon où il a été invité à dîner cet été par le couple présidentiel, a d’ailleurs opéré un intense travail de lobbying pour en être.

Du côté des Alpes-Maritimes, le nom de la sénatrice LR Dominique Estrosi- Sassone a été évoqué pour prendre en charge le ministère du Logement. C’était avant que celle-ci ne démente la rumeur à France 3 Côte d’Azur: "Je n’ai eu aucun contact ni physique, ni même un texto, et dans les conditions actuelles avec un gouvernement déjà carbonisé, sans marges de manœuvre et sans accord politique, je déclinerai". Voilà au moins une certitude.

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