Le premier geste a été, samedi matin, de mettre en berne tous les drapeaux installés sur les bâtiments publics. Ils le resteront jusqu’au 23 janvier.
Au lendemain de la disparition de Didier Guillaume, la machine de l’État s’est activée pour préparer un hommage particulier au chef du gouvernement et mettre en place le dispositif de deuil national, décrété par le Souverain dans la soirée du 17 janvier. Il a fallu aussi alléger l’agenda de la semaine de quelques rendez-vous qui n’avaient pas lieu d’être.
Naturellement, le gouvernement a annulé la cérémonie de vœux à la presse qui devait se tenir lundi après-midi. Ainsi que celle, réservée aux corps diplomatiques, du département des Relations Extérieures qui était prévue ce mardi.
Quelques autres événements ont été décalés à une date ultérieure mais les festivités de la semaine - gala du Festival international du cirque, Rallye de Monte-Carlo, la rencontre Monaco/Aston Villa en Ligue des Champions ou la Sainte-Dévote - sont maintenues.
Dans les faits, l’activité du pays ne s’arrêtera pas ce jeudi, jour de deuil national et des obsèques de Didier Guillaume en la cathédrale. "Les services publics, y compris les établissements scolaires, ainsi que le secteur privé de la Principauté, resteront en activité", a confirmé hier le gouvernement. "L’ensemble des personnels des services publics et tous ceux qui le souhaitent sont invités à porter des tenues sombres afin de s’associer à l’hommage qui sera rendu au ministre d’État."
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