"Ce serait une mesure très dissuasive, j’en suis certain": à Antibes, Laurent Wauquiez persiste et signe sur Saint-Pierre-et-Miquelon

En réunion publique pendant presque deux heures, le député de Haute-Loire et candidat à la présidence des Républicains, a assumé sa proposition d’éloignement des OQTF dans l’archipel français.

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Arnaud Ciaravino Publié le 11/04/2025 à 22:30, mis à jour le 11/04/2025 à 22:30
Laurent Wauquiez ce vendredi soir à Antibes. Photo Patrice Lapoirie

"Ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu dans une salle pleine", s’est amusé le maire d’Antibes, Jean Leonetti.

Le candidat à la présidence du parti Les Républicains (LR), Laurent Wauquiez, était en territoire "ami", ce vendredi soir, dans la petite salle bondée de l’Aqueduc romain d’Antibes.

Jean Leonetti est en effet le seul maire d’une grande commune du département à avoir apporté son soutien à la candidature du député de Haute-Loire, avec le député antibois Éric Pauget (également présent ce vendredi soir), pour les élections à la présidence des Républicains du 17 et 18 mai prochain.

Les autres élus LR azuréens penchant davantage pour son concurrent Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur.

La députée LR des Alpes-Maritimes Michèle Tabarot (1) et le ministre de la Santé Yannick Neuder (2) ont également rejoint la réunion publique.

Une polémique Saint-Pierre-et-Miquelon toujours assumée

De l’éducation jusqu’au pré carré de la droite, la sécurité, en passant par les retraites, l’écologie, ou l’industrie, Laurent Wauquiez a passé en revue, pendant près de deux heures, un grand nombre de sujets.

Il est également revenu sur la récente polémique qu’il a lui-même provoquée autour des OQTF "dangereux" qu’il souhaiterait envoyer sur l’archipel français de Saint-Pierre-et-Miquelon, au large du Canada.

"Ce serait une mesure très dissuasive, j’en suis certain. D’autant que, une fois sortis de l’espace Schengen, ces individus ne pourraient plus prendre l’avion pour revenir en métropole", a-t-il renouvelé, insistant sur "l’importance de se dire les choses" et de demander "l’aide" de potentiels électeurs LR pour faire de ce désir une potentielle réalité.

Le candidat a revendiqué un "projet de rupture" avec le système politique actuel pour "redresser" la France et son parti, fustigeant une "bureaucratie délirante".

Avant de tendre la main à Bruno Retailleau: "Je suis convaincu que dans le redressement de notre famille politique, il ne faut pas diviser mais additionner. C’est pour ça que j’ai pris l’engagement de ne pas faire un duel mais un duo. Quand je serai président des Républicains, mon premier geste sera de proposer à Bruno de prendre le poste le plus important pour que nous puissions travailler ensemble."

Le tout, sous des applaudissements nourris.


1. Elle a annoncé, en ce qui concerne l’élection à la présidence de LR, se tenir à "une stricte neutralité en tant que membre de la direction transitoire de LR".

2. En visite ce vendredi dans les Alpes-Maritimes.

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