Menu, haie d'honneur, portables interdits... On vous raconte les dessous du dîner des chefs d’État dimanche au Negresco

Produits locaux et de saison, macarons Pierre Hermé en cadeaux, haie d’honneur du personnel du Negresco : le dîner d’ouverture des chefs d’État fut lui aussi au sommet.

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Christine Rinaudo Publié le 09/06/2025 à 18:09, mis à jour le 09/06/2025 à 18:30
Avant le dîner de gala au Negresco, dimanche soir, le couple Macron a accueilli les convives sur le front de mer. Photo Sébastien Botella

Pour le dîner des chefs d’État, ouvrant officiellement le sommet de l’Océan, à Nice, dimanche soir au Negresco, on a mis les petits plats dans les grands.

De nombreux convives se sont retrouvés dans l’emblématique 5 étoiles Belle Epoque de la Promenade des Anglais: plus de 300, dont 63 chefs d’État et de gouvernement invités à la table d’honneur, que présidait Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, très élégante, en tailleur-pantalon noir. Un dîner de haut vol se déroulant dans le salon royal sous la verrière ovale et sous le légendaire lustre de forme Montgolfière aux 6.000 pampilles de cristal de Baccarat.

Tous les officiels sont arrivés les uns après les autres, franchissant les quelques marches de l’entrée de l’établissement, à l’angle du front de mer et de la rue de Rivoli. Pour les clients "réguliers", l’entrée de l’hôtel, entièrement bunkerisé par un service d’ordre impressionnant, a été déportée sur la porte côté Nord, située rue du Commandant Berretta. Transfert discret laissant ainsi le champ libre à la succession de people politiques, achevée par Emmanuel Macron, arrivé en dernier, remerciant tout le personnel de l’hôtel formant, pour l’ensemble des invités, une haie d’honneur de part et d’autre du tapis rouge conduisant au salon royal.

Evidemment, pas question de flasher ou d’oser demander un selfie: afin d’éviter la tentation, tous les employés du Negresco avaient reçu comme consigne de n’avoir aucun téléphone portable sur eux et avaient été obligés de déposer leur appareil au poste de commandement de sécurité, dès leur prise de service. Ils n’ont pu le récupérer, qu’après leur travail, en quittant l’établissement.

Entre-temps, il y a donc eu le fameux dîner, dont le menu avait été validé minutieusement, bien en amont du sommet, par le président de la République lui-même. Un menu à 6 mains, co-signés de la cheffe des cuisines du Negresco - Chantecler et La Rotonde -, Virginie Basselot, du chef Alain Ducasse et du chef de l’Elysée, Fabrice Desvignes. Un trio ayant uniquement sélectionné des produits locaux et de saison tels que le loup de Méditerranée, issu de la pêche locale et durable, qui aurait été acheté à Menton ou des courgettes fleurs bio provenant également d’une production locale, celle de la famille Orso à Mandelieu.

Des saveurs méditerranéennes et subtiles pour faire vibrer les papilles, au même titre que des macarons Pierre Hermé, offerts en guise de cadeaux de bienvenue aux participants à ce dîner voguant sur la vague du bon goût.

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