Cela pourrait s’appeler "Un beau dimanche à Monaco". Le Philharmonique de Monte-Carlo propose pour ce dimanche une formule nouvelle : celle du concert en deux parties, à 11 heures et à 15 heures, de part et d’autre du déjeuner dominical. Cela participe de l’art de vivre en Principauté. Belle image de dolce vita à Monaco.
Imaginez : vous assistez à un concert symphonique à l’opéra en fin de matinée, vous allez déjeuner où bon vous semble, puis vous revenez prolonger votre plaisir sous les lambris de la Salle Garnier.
La douce perspective que voilà ! D’autant que les concerts seront de qualité supérieure. Ils nous permettront d’entendre des œuvres on ne peut plus classiques de Mozart et de Haydn. Et avec des solistes de premier choix : à 11 heures, l’un des meilleurs pianistes français, Jean-Efflam Bavouzet (déjà apprécié la saison passée en Principauté au Printemps des Arts), interprétant le magnifique 15e concerto de Mozart, et le violoncelliste espagnol Pablo Ferrandez, finaliste du grand concours international Tchaïkovsky à Moscou, jouant le célèbre 2ème. concerto pour violoncelle de Haydn.
L’après-midi, le clarinettiste soliste du Philharmonique de Berlin, Andreas Ottensamer, s’élancera dans le sublime concerto pour classique de Mozart.
Après le Chant de la terre, le chant du ciel
En plus de ces concertos, on entendra le matin la Symphonie Linz de Mozart et l’après-midi la symphonie… du Soir de Haydn. Le soir est en effet le titre de la symphonie. Il paraît qu’elle sera jouée pour la première fois dans l’histoire du Philharmonique de Monte-Carlo depuis sa création il y a un siècle et demi.
Les deux concerts seront dirigés par le Hongrois Gabor Takacs-Nagy, fondateur en 1975 du légendaire Quatuor Takacs qui, au bout de vingt ans, en 1995, abandonna cet ensemble pour devenir chef d’orchestre.
Après le bouleversant concert du Chant de la terre de Mahler, dimanche dernier, sous la mémorable direction d’Eliahu Inbal – qui restera un des moments forts de la saison – on se tournera ce dimanche vers la divine musique de Mozart. Après le Chant de la terre, le chant du ciel.
Dimanche 4 novembre, 11 h et 15 h, Salle Garnier. Tarifs : 20 à 40 euros par concert. Rens. 98.06.28.28.
commentaires