"Je continuerai de me battre, je garde la flamme. Je suis toujours motivé et déterminé, j'ai gardé la confiance et la bonne énergie de l'an dernier. En plus, ce n'est que le début de la saison", a souligné l'Avignonnais jeudi auprès de l'AFP.
"L'adaptation à l'équipe et à la moto s'est faite assez bien pendant les tests hivernaux, mais les premières courses nous ont montré qu'on était moins performant que ce que l'on pensait. Les sensations sur la moto ne sont pas si mauvaises, mais les autres ont plus progressé que nous donc la réalité c'est qu'on manque de performance", a-t-il ajouté .
Toutefois, le pilote de 33 ans ne regrette pas d'avoir choisi de quitter une équipe qui disposait de la meilleure moto mais qui ne lui proposait qu'un an de contrat, pour une autre en difficulté mais qui lui offre un projet de développement de la moto sur la durée (deux années plus une troisième en option).
"Quand j'ai signé l'été dernier avec LCR, je m'attendais à ce que ça soit très difficile. Du coup j'accepte mieux ces résultats compliqués et ça permet de se mettre moins de pression quand on a des résultats décevants. Je referais le même choix aujourd'hui car il fallait tout prendre en compte et le fait d'avoir signé pour deux ans ça m'aide. Et pourquoi pas rester au-delà si ça se passe bien", a espéré le double champion du monde de Moto2 (2015, 2016).
Johann Zarco va par ailleurs s'essayer à l'endurance le mois prochain puisqu'il participera aux 8 Heures de Suzuka avec Honda grâce au report au GP du Kazakhstan, qui aura finalement lieu en septembre à la place du GP d'Inde.
"Ca va être une belle expérience. Partager la moto sur une course sera nouveau et j'ai hâte. Je me suis toujours dit qu'après ma carrière en MotoGP je ferais des courses d'endurance comme les 24 Heures du Mans", a expliqué à l'AFP le natif de Cannes (Alpes-Maritimes).
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