Sous-marin Titan disparu avec 5 personnes à bord: la base Ifremer de La Seyne envoie une équipe de sauvetage sur zone

Un navire de l’Ifremer avec, à son bord, un robot d’exploration des grandes profondeurs font route vers l’Atlantique Nord. Des pilotes de l’institut français de recherche basés à La Seyne-sur-Mer sont aussi envoyés sur les lieux de la disparition du submersible de poche Titan.

Matthieu Dalaine Publié le 20/06/2023 à 12:59, mis à jour le 20/06/2023 à 17:00
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C’est à bord du sous-marin Nautile - actuellement en maintenance à La Seyne-sur-Mer - que Paul-Henri Nargeolet, présumé disparu sur le site du naufrage du Titanic, avait plongé pour la première fois sur la mythique épave. Camille Dodet / Nice Matin

L’agitation a gagné le centre Ifremer Méditerranée dans la soirée du lundi 19 juin. La nouvelle de la disparition du sous-marin Titan, parti explorer l’épave du Titanic, venait alors de tomber. Directeur du centre de La Seyne, Vincent Rigaud n’a pas hésité longtemps.

"On a rapidement pris la décision de proposer notre concours aux collègues Américains, explique-t-il. Nous avons dérouté sur zone un de nos navires, l’Atalante, qui était aux Açores, et qui transporte à son bord Victor 6000, un robot d’exploration des grandes profondeurs."

Directeur de la base Ifremer de La Seyne, Vincent Rigaud a pris la décision de mobilier les moyens de l’institut pour partir en quête du sous-marin disparu. Photo Camille Dodet.

Une équipe s’est envolée pour le Canada

Capable de mettre en œuvre l’engin téléopéré, une équipe de pilotes vient aussi de quitter la rade de Toulon ce mardi 20 juin vers midi. Direction Terre-Neuve par avion, d’où ils seront ensuite pris en charge pour rejoindre l’Atalante. Dès mercredi, l’Ifremer sera à même de commencer les recherches du petit submersible en Atlantique Nord.

"Nous nous mettons à disposition des autorités qui coordonnent les recherches, poursuit Vincent Rigaud. Après, rien ne dit qu’on sollicitera nos moyens. Qu’on reçoive un go ou un no go, on s’adaptera. A la manière d’un marin qui reçoit un signal de détresse, on ne pouvait pas rester les bras croisés."

Le robot Victor 6000, parti sur zone pour explorer l'Atlantique-Nord et retrouver le sous-marin Titan. Photo VM.

D’autant que l’Ifremer a un lien intime avec l’une des personnes supposées disparues dans le sous-marin. Paul-Henri Nargeolet a été, entre 1986 et 1996, responsable des engins habités de l’Institut.

C’est d’ailleurs lui, aux commandes du sous-marin Nautile, aujourd’hui en maintenance dans les ateliers de La Seyne, qui le premier avait plongé sur l’épave du Titanic en 1987.

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