"Cette décision de justice confirme ce que nous portons: un projet utile, attendu, légitime", se félicite Renaud Muselier, le président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dans un communiqué diffusé ce mercredi.
La déclaration d’utilité publique (DUP) du 13 octobre 2022 relative au projet de Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur (LNPCA) avait fait l’objet de recours en justice de la part de sept associations et d’un syndicat de copropriétaires à Cannes.
Dans son jugement rendu le 18 juillet, le tribunal administratif de Marseille a estimé que, la concertation, l’enquête publique et l’étude d’impact environnemental ont été menées en conformité avec le Code de l’environnement. Mais aussi que les bénéfices attendus du projet sont supérieurs à ses inconvénients. Et enfin, que le projet vise une amélioration majeure de la desserte ferroviaire, et présente donc un caractère d’utilité publique.
Des travaux qui ont déjà débuté
Cette décision constitue un signal fort pour la poursuite du chantier. Des travaux ont d’ores et déjà été engagés dans les trois départements concernés (Bouches-du-Rhône, Var et Alpes-Maritimes). Renaud Muselier réaffirme les ambitions portées par ce projet d’envergure: "Faire plus de trains, désaturer nos villes, proposer des trajets plus rapides, plus fiables." Il souligne également que, jusqu’à présent, "le budget est tenu" et que "les partenaires financiers tiennent tous leurs engagements".
Pour rappel, dans les Alpes-Maritimes, le projet prévoit une nouvelle gare à Nice Aéroport, une desserte renforcée jusqu’à Menton (jusqu’à 6 trains par heure en heure de pointe) et une nouvelle halte à Cannes-la-Bocca pour la navette azuréenne.
Dans le Var, la navette toulonnaise permettra la circulation de 4 trains par heure sans correspondance à Toulon et des aménagements prévus notamment à Saint-Cyr-sur-Mer, La Pauline-Hyères, Carnoules, Solliès-Pont, Cuers et Puget-Ville.
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