"L'État actuel est redevable de l'État de Vichy": la justice fait un pas vers Albert et Erpilio, déportés et forcés à travailler en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale

Pour l'avocat Michel Pautot et l'historien Michel Ficetola, l'audience de ce mardi matin à la Cour administrative d'appel de Marseille a apporté satisfaction.

Sandrine Beigas Publié le 24/06/2025 à 12:56, mis à jour le 24/06/2025 à 14:06
"La rapporteure publique a reconnu qu'Albert et Erpilio ont été contraints et forcés" et que "l'État actuel était redevable de l'État de Vichy".  Photos Justine Meddah et Sandrine Beigas/NM

"La rapporteure publique a reconnu qu'Albert et Erpilio ont été contraints et forcés" et que "l'État actuel était redevable de l'État de Vichy"

L'historien Michel Ficetola, qui accompagne Albert Corrieri depuis plusieurs années dans ses démarches pour obtenir réparation après avoir été déporté dans le cadre du Service du travail obligatoire (STO), est optimiste. 

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Jugement le 8 juillet

Si la rapporteure publique a à nouveau conclu au rejet de la requête comme cela avait été fait le 24 février dernier, elle a reconnu, et c'est une première selon le spécialiste, la responsabilité de l'État de Vichy qui a instauré la loi du STO. 

Me Michel Pautot espère maintenant que le jugement prévu le 8 juillet confirmera ce qui a été dit ce mardi. 

Plus d'infos à venir. 

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