Triathlon aux JO-2024: pourquoi l’Azuréenne Cassandre Beaugrand et les Varois Léo Bergère et Emma Lombardi ont raison de croire en l’or ce lundi sur le relais mixte
Après avoir goûté à l’or et au bronze mercredi, les triathlètes français Cassandre Beaugrand et Léo Bergère visent l’or, ce lundi matin à Paris, avec Emma Lombardi et Pierre Le Corre. Ce relais mixte avec deux Varois et une Azuréenne d’adoption rêve en grand.
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Vincent Beltran, à ParisPublié le 04/08/2024 à 10:21, mis à jour le 04/08/2024 à 10:27
Léo Bergère, Pierre Le Corre (photo), Cassandre Beaugrand et Emma Lombardi vont tenter de ramener l’or en relais mixte ce lundi matin.Photo Sébastien Botella
Et si le triathlon français poursuivait sur sa folle lancée?
Mardi 30 juillet, aucun triathlète tricolore n’avait jusqu’alors gagné la moindre médaille individuelle depuis l’apparition de ce sport aux JO à Sidney en 2000, malgré cinq titres de champions du monde en 24 ans (1). Anomalie réparée.
Mercredi midi, l’Azuréenne Cassandre Beaugrand (licenciée à l’AS Monaco, passée par le Saint-Raphaël triathlon et le Cercle des nageurs d’Antibes) se parait d’or quand Léo Bergère, Raphaëlois d’adoption, terminait bronzé.
Si l’on ajoute les quatrièmes places de l’autre Raphaëloise Emma Lombardi et du Breton Pierre Le Corre, le relais mixte du jour, qui démarre à 8h depuis le pont Alexandre III à Paris, a fière allure. Avec une telle densité, les Bleus pourraient bien finir dorés.
Parmi ces quatre fantastiques, Cassandre Beaugrand, qui a déjà empoché le bronze dans cette même épreuve à Tokyo (avec Léonie Périault, Vincent Luis et Dorian Coninx), espère légitimement viser plus haut.
"Je croyais déjà que l’on allait prendre une médaille ensemble avec Emma alors j’espère que, cette fois, ce sera le cas", affirmait la Monégasque la semaine dernière après son sacre. Et Léo Bergère d’abonder: "On ne va pas se cacher derrière de fausses ambitions, on a le niveau pour aller chercher la gagne avec cette équipe. Maintenant, le relais mixte demeure une course assez complexe, bien différente de l’individuel. Il ne faudra pas faire d’erreurs, en restant homogène."
Le tracé est comparable à celui de l’épreuve solo (lire ci-dessous), mais les distances générale – dite super-sprint – et particulière pour chaque triathlète (300m de natation, 7km de vélo et 1,8km à pied) diminuent. Ce qui favorise les départs canon et un train soutenu. Voilà un format spectaculaire qui séduit depuis son entrée en lice à Tokyo.
La Grande-Bretagne (avec Alex Yee médaillé d’or et Beth Potter en bronze mercredi) figure aussi parmi les grands favoris. Sans oublier d’autres adversaires à surveiller comme la Suisse, la Nouvelle-Zélande, l’Allemagne ou encore l’Australie. Quoi qu’il en soit, depuis que les Bleus ont raflé mercredi de précieux métaux, ils veulent achever leur ruée vers l’or olympique.
>> 1. Olivier Marceau en 2000, Vincent Luis en 2019 et 2020, Léo Bergère en 2022, Dorian Coninx en 2023.
Départ à 8h ce lundi 5 août. Après 300m de natation par relayeur, dans la Seine entre le pont Alexandre III et le pont de l’Alma, chaque triathlète effectuera 7km à vélo (2 tours de 3,5km) puis finira par 1,8km de course à pied (2 tours de 0,9km), où ils remonteront notamment les Champs-Élysées et l’avenue Winston-Churchill, séparant le Grand et le Petit Palais.
La position des différents triathlètes peut être modifiée jusqu’à 2h avant la course même si l’ordre général reste le suivant: homme, femme, homme, femme.
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