Ce drone, qui a interdiction de voler au-dessus d'un site olympique, a été repéré avant le match par les forces de l'ordre, a précisé la source à la préfecture, qui a mis en place une unité de lutte anti-drone positionnée au stade de Lyon.
L'appareil s'est posé sur le toit et a été récupéré par les sapeurs-pompiers du GRIMP (groupes de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux) qui sont allés chercher le drone, selon la source.
Le pilote du drone a été interpellé en dehors du stade de Lyon "largement avant le début du match", a ajouté cette source, précisant qu'il s'agissait d'une "opération sans conséquences et qui a été bien menée puisque tous les processus ont bien fonctionné".
Interrogé par l'AFP, une responsable du site avait indiqué que c'était une simple "procédure de sécurité standard", alors qu'une petite dizaine de membres des forces de l'ordre avait été observée sur le toit du stade pendant la seconde période.
Ce survol intervient après une affaire d'espionnage par drone de la part de l'équipe canadienne.
Mercredi, un membre de l'équipe canadienne de football féminin a été condamné à huit mois de prison avec sursis pour le survol par un drone d'une séance d'entraînement des Néo-Zélandaises, avant le match entre les deux pays gagné par le Canada (2-1).
Le quadragénaire avait été interpellé lundi par la police, avisée par le superviseur des sites olympiques d'entraînement de Saint-Etienne, après avoir filmé à l'aide d'un drone une séance d'entraînement à Saint-Etienne.
La sélectionneuse canadienne Bev Priestman a été suspendue pour la durée des JO à la suite de cet incident.
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