Avant d’espérer franchir le cap des demies pour atteindre la grande finale, il faut avant tout se focaliser sur les phases de poules. D’autant plus que cette année, toutes les équipes sont très compétitives et peuvent se mêler à la lutte.
C’est pour cette raison qu’il était important de lancer idéalement cette saison face à Tremblay, un promu ambitieux, qui dispute sa grande première à ce niveau-là. Pour titiller l’espoir d’une grande finale, afin de récompenser les années de travail et de régularité, la marge est extrêmement réduite. Dans ce genre de format, la moindre erreur peut se payer cash. Thierry Aymes, l’entraîneur, l’a bien compris: "Tous les clubs ont compris qu’il fallait prendre un étranger très fort pour être compétitif. C’est pourquoi c’est de plus en plus difficile."
Tous les voyants sont au vert
Monaco a fait le boulot avec la manière, l’emportant 28-20. L’entraîneur de l’Étoile s’est montré très satisfait de la prestation des siens: "On a fait un match plein, les gars ont super bien travaillé et dans une bonne ambiance pour en arriver là. Il n’y a rien à dire sur cette première rencontre bien maîtrisée. Ils ont été parfaits. Alors que sur le papier, ça s’annonçait compliqué avec un adversaire qui avait des atouts pour nous embêter."
Avec un effectif quasi identique, si ce n’est l’arrivée d’un petit nouveau, Killian Lodenot, tout droit venu d’Aix-en-Provence, la ligne directrice reste la même. Les organismes sont déjà mis à rude épreuve puisque la saison a débuté depuis octobre avec la Coupe d’Europe des clubs à Prague. Là aussi, les pensionnaires de la Principauté y ont très bien figuré, remportant le tournoi. Thierry Aymes loue l’esprit de ses gars: "Dans ce genre de compétition, ce n’est pas individuel mais collectif. Chacun doit pouvoir compter sur le coéquipier d’à côté. Et c’est ce qui se passe. Mes gars se saignent les uns pour les autres."
Signe que tous les voyants sont au vert. Avant un prochain rendez-vous dans 10 jours, le premier à l’extérieur, du côté de Franconville.
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