"Une projection indescriptible": ce qu’il faut retenir de la conférence de presse d’"Indiana Jones" au Festival de Cannes avec Harrison Ford

Très attendue par les médias, la conférence de presse du casting d’Indiana Jones emmené par Harrison Ford a donné quelques détails sur la création du film confirmant, aussi, qu’il s’agirait sans doute de la dernière sortie de l’acteur dans le rôle mythique de l’archéologue.

Mathieu Faure Publié le 19/05/2023 à 13:25, mis à jour le 19/05/2023 à 15:09
L’équipe du film face à la presse, ce vendredi, au Palais des Festivals.

Vous connaissez le principe de l’entonnoir? Pour accéder à la salle de presse dans laquelle s’est tenue la conférence de presse du dernier Indiana Jones, "Le Cadre de la destinée", il fallait jouer des coudes.

Un journaliste, même adulte et éduqué, devient un enfant de 6 ans quand il s’agit de faire la queue. Certains accusent les confrères de derrière de pousser, d’autres n’assument pas de doubler.

Ce n’est pas peu dire que la conférence de presse était très attendue après la projection officielle de jeudi soir et celle dédiée à la presse, ce vendredi matin, dans le Grand auditorium Lumière du Palais des Festivals.

Près de quinze ans après le quatrième opus, raté, de Steven Spielberg, "Indy" a repris son chapeau et son fouet pour notre plus grand plaisir. Et voir Harrison Ford, 80 balais, être capable de casser la gueule de quelques nazis est toujours un plaisir sans cesse renouvelé.

"La projection était indescriptible"

À tel point qu’une partie de l’audience a fredonné le thème iconique de la saga, composé par John William, peu de temps avant l’arrivée du casting dans la salle. Une salle acquise d’entrée à en croire la standing ovation réservée à Harrison Ford et sa clique. De quoi intimider Harrison Ford, a priori, alors qu’Indiana Jones a bu le sang de Kali, pourchassé le IIIe Reich et pris neuf balles.

"La projection était indescriptible (il cherche ses mots). C’était extraordinaire de voir toute sa vie en un instant. Il y a une vraie chaleur à Cannes, le sentiment d’appartenir à une communauté, l’accueil incroyable, tout cela m’a fait du bien." Non loin de l’acteur iconique, les deux producteurs du film ont détaillé leur choix de James Mangold derrière la caméra.

"J’ai hésité à me lancer dans ce projet", James Mangold, le réalisateur

"C’est un excellent réalisateur qui adore le cinéma", résume Kathleen Kennedy, la productrice. "Il a amené Indiana Jones en 2023 pour une histoire qui se situe dans les années 1970" poursuit l’autre producteur, Frank Marshall.

Mangold, lui, se savait attendu malgré un CV impressionnant ("Copland", "Logan", "Walk The Line"). "J’ai hésité à me lancer dans ce projet. C’est une lourde responsabilité de prendre la suite, il y a beaucoup d’attente. On ne peut pas satisfaire tout le monde. Cette franchise est si légendaire… Comment réaliser un film qui est à la fois le mien tout en étant à la hauteur du projet? J’avais 17 ans en 1981 quand le premier film est sorti, rembobine-t-il. C’est une saga qui tient à cœur à beaucoup de personnes."

"James remplit parfaitement la pointure de la chaussure laissée par Steven Spielberg"

Le premier qu’il ne fallait pas décevoir, c’est Harrison Ford en personne car Indiana Jones, c’est lui. Et visiblement, la romance est solide entre l’acteur et le réalisateur.

"James remplit parfaitement la pointure de la chaussure laissée par Steven Spielberg, il a fait un film merveilleux. Je voulais que ce film résume les quatre premiers, qu’Indiana se souvienne de la vigueur de sa jeunesse, qu’il vive, qu’il soutienne les autres, que ça ne soit pas un film sur une relation de flirt."

A 80 ans, l’acteur sait, sans doute, qu’il ne pourra plus incarner l’aventurier encore très longtemps mais il a surtout mesuré l’impact de cette saga sur ses propres camarades de jeu.

"C'est un défi passionnant" pour Phoebe Waller-Bridge

Confirmation pour Phoebe Waller-Bridge pour qui ce film est "une aventure. C’est intimidant d’être dans un tel projet mais c’est un défi passionnant". Même son de cloche chez Mads Mikkelsen, qui campe le "méchant nazi" de l’histoire: "J’avais 15 ans en 1981 lors des « Aventuriers de l’Arche perdue", ça m’a passionné d’entrée, j’en garde des souvenirs avec mon frère, petit, on le regardait en plusieurs fois. C’est un film qui a eu un impact dans le monde entier. Tout le monde aime Indiana Jones car il a plein de défauts, il ment, il vole, il triche mais il est charmant (rires)."

Plus loin, Boyd Holbrook admet qu’il a "le sentiment d’être un enfant dans ce film, c’est surréaliste comme sensation. Je savais dès le départ que ça allait être un voyage extraordinaire". Dire qu’au départ, c’est Tom Selleck qui avait été envisagé pour incarner ce rôle légendaire. "J’aime ce que ce personnage m’a apporté et tout ce qu’il m’a donné", conclut Ford. Quelle vie. Quel destin.

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